Vincent "Dopamine" Elmer

2017 est une année spéciale pour moi. La première, vous l'aurez constaté ou j'ai eu le plaisir d'intégrer l'équipe de Gameblog. Le planning a donc été très chargé et comme beaucoup, je n'ai pas eu le temps de jouer à tout ce que j'aurais voulu toucher. Parce que je suis un petit nouveau et que je commence déjà à ne rien faire comme les autres, je vais aussi parler matériel et pas seulement jeux. Parce que si on change de jeux régulièrement, on utilise son matos tous les jours !

TOP

1. Le Tapis de souris Logitech Powerplay

Utilisé depuis le milieu de l'année 2017, ce tapis de souris est le partenaire idéal de la G903 du fabriquant suisse. Il résout deux problèmes récurrents des utilisateurs de souris sans fil sur PC : la qualité de la connexion et l'autonomie. A ce jour, je n'ai encore jamais utilisé de souris aussi précise. Le confort d'utilisation est inégalé et je n'ai jamais été aussi à l'aise avec un mulot au quotidien. Avec le tapis de souris qui permet une recharge permanente et donc une utilisation infinie sans fil et sans changer ou charger les batteries sur un dock, plus besoin d'avoir peur de tomber en rade en pleine partie. Certes, c'est cher (129€ le tapis de souris) et seulement deux souris sont pour le moment compatibles (la G903 et la G703). Le combo le moins cher arrive donc à 248€. Ouch ! Mais c'est un investissement sur du long terme.

2. Super Mario Odyssey

Je dois le dire, j'ai snobé la Switch pour sa sortie. J'ai encore gardé ma WiiU quelques temps, peu convaincu par un Zelda qui était encore disponible sur la génération précédente et un Mario Kart tout juste re-pimpé. J'attendais LE jeu qui allait me faire acheter la Switch. Le jeu qu'on ne trouverait pas ailleurs. Je l'ai eu avec Super Mario Odyssey. Quel bonheur de retrouver toute l'ingéniosité propre à Nintendo dans le level design. Quel bonheur de retrouver cette fraîcheur et cette candeur ! Si certains films d'animation maîtrisent le second degré pour plaire à la fois aux enfants et aux parents, chez Nintendo on propose aussi toujours plusieurs niveaux de lecture à la fois pour le plaisir immédiat et pour les gamers les plus extrêmes, qui iront dénicher jusqu'à la moindre lune. Super Mario Odyssey vous propose rien moins que décrocher la lune et pour ce faire, il s'est placé au firmament, parmi les étoiles.

3. Horizon Zero Dawn

J'avais déjà rincé le dernier Farcry, Horizon ne m'avait donc pas vraiment hypé à sa sortie. Il ne me semblait pas original et reprenait des mécanismes déjà pratiqués de longues heures. Pourtant, même si le fond n'a en effet rien d'original, j'ai beaucoup aimé la forme et l'enrobage de tout cela. De plus, y jouer en fin d'année avec ce climat plus adapté (winter is coming) et avec Aloy a été un véritable plaisir. Je reste émerveillé devant le boulot de design et d'écriture du monde ouvert (même s'il est toujours orienté dans une certaine direction) ainsi que dans l'intelligence des techniques de chasse à mettre en oeuvre en fonction de "'l'animal" traqué. Un boulot titanesque. Chapeau !

FLOP

1. Electronic Arts et le game as a service

En allant aussi loin dans les mauvais choix, EA s'est totalement fourvoyé autant sur le plan économique que pour sa réputation. Pourtant, le géant avait toutes les cartes en mains pour ramasser le jackpot, mais la licence Star Wars a sans doute donné un peu trop confiance à l'éditeur. Considérer le jeu comme un service peut fonctionner lorsqu'il existe encore une certaine équité entre ceux qui déboursent une somme déjà importante pour un jeu et ceux qui vont encore dépenser plus pour faire la différence, ou simplement pour avoir accès à l'ensemble du jeu. Rockstar montre un très bel exemple en faisant vivre GTA V avec ses mises à jour régulières et aucun joueur n'irait se plaindre de payer un nouvel add on dans ces conditions, si le jeu en vaut la chandelle. Cet "EA Gate" aura au moins eu un mérite : montrer qu'on ne peut quand même pas demander n'importe quoi aux consommateurs/joueurs. A tel point que Sony s'est cru obligé de préciser qu'ils ne mangeaient pas de ce pain.

2. La Xbox

Aujourd'hui, force est de reconnaître que Sony est loin devant avec la Playstation 4. La Xbox a beau être une machine qui peut proposer d'excellents jeux, la messe est dite sur cette génération de machines (et on ne parle pas des "mises à jour" des consoles). C'est bien dommage, car cela n'incite personne à se dépasser. Sony se repose plus ou moins sur ses lauriers et retombe dans une attitude qui rappelle la fin de vie de la PS2 : Un leadership incontesté qui frôle l'arrogance. Il avait fallu un départ catastrophique de la PS3 pour que tout le monde se calme et revienne les pieds sur terre. Entendons nous bien, je ne regrette pas que la PS4 soit un succès. Ce qui est dommageable, c'est qu'il n'y ait pas plus de concurrence et que Xbox soit si loin. Reste à espérer que l'exclusivité PUBG puisse faire du bien à Microsoft, pour qu'une saine concurrence soit à nouveau d'actualité. Nintendo a beau être en pleine phase de succès avec la Switch, elle ne joue pas dans le même registre.

3. Sonic Forces

Mais qu'est ce qui a bien pu passer par la tête des gens de la Sonic Team ? Après un Sonic Mania qui avait fait l'unanimité, il semble bien que le petit hérisson bleu n'arrive pas à se conjuguer au présent. Difficile de trouver à la fois des concepts modernes et de garder l'ADN de ce qui fait le succès du hérisson le plus rapide du monde. Avec la possibilité d'avoir un "vrai" Sonic quatre, "Forces" risque bien de prendre la poussière au profit d'une Mania beaucoup plus séduisante. ZAP !