À la première mise sous tension, et à chaque fois que vous allumerez la console à froid, il faudra une vingtaine de secondes, environ avant qu'on vous enjoigne de presser le bouton "PS" du pad, synonyme d'arrivée sur la page de sélection du profil, précédant le menu d'accueil. À noter que le son des touches de façade de la console sont les mêmes que ceux de la PS4. Et que la PS5 indique son état d'alimentation en émettant les mêmes lumières colorées que sa soeur ainée - sur l'intérieur des faceplates dont nous parlions auparavant : clignotement bleu puis blanc au démarrage, orange pour le mode repos.

Premier contact

Après avoir choisi la langue de la console, calé l'affichage sur l'écran de votre téléviseur et, s'il dispose du HDR, être passé par trois étapes de réglages, vous avez le loisir de créer votre compte ou d'en relier un existant, en toute simplicité. C'est l'heure du premier contact.

Concernant l'écran d'accueil (en 4K si vous le voulez), comme vous aviez pu le découvrir, l'aménagement est assez différent de celui de la PS4. En haut à gauche se trouvent les deux catégories principales : Jeux et Contenu Multimédia. Nous parlerons de cette dernière dans un avenir proche. Dans le coin supérieur droit se trouvent la fonction de recherche (jeux, joueurs, films, applications...), les paramètres et l'accès à votre profil.

Coincées entre celle du PlayStation Store et de celle donnant accès à votre bibliothèque, les icones de jeux ou d'autres applications favorites, sous Jeux et Contenu Multimédia, occupent peu de place et défilent très vite. Une fois placé sur un jeu, le centre de l'écran présente un fond d'écran affilié, avec une option Jouer et des points de suspension pour "voir le produit", "ne plus suivre", ou consulter les conditions d'utilisation. À droite un cadre décrit votre progression.

Les infos affichées sont claires. Et l'on profite même de l'ambiance sonore du jeu sur lequel on s'attarde. En allant vers le bas à l'aide de la direction, d'autres informations s'offrent à nous : les Trophées, les DLC, les actualités officielles, les vidéos populaires... Mais avant tout, les Activités.

La carte maîtresse

Les Activités sont des cartes présentant des fonctionnalités... ou activités pour vos jeux. Dans le cas d'Astro's Playroom, dont le TEST est en ligne, cela permet, notamment, de le lancer directement depuis une section proposée. Pour Spider-Man Miles Morales, vous aurez aussi un résumé des défis ou un compte-rendu des objets à collectionner. Les abonnés PlayStation Plus auront également droit à des vidéos d'aide optionnelles, chose que nous n'avons pas pu vérifier. Quoi qu'il en soit, en termes de fluidité de navigation, aucun problème à noter. On reste agréablement surpris par la rapidité des accès, d'autant plus en jeu. Explications.

Lorsque vous maintenez la pression sur le bouton PS, vous revenez à l'écran d'accueil. Une pression courte va elle faire surgir le Centre de Contrôle, composé des Activités ainsi qu''une barre de Commandes tout en bas de l'écran. Entièrement personnalisable, celle-ci offre un raccourci instantané vers l'accueil, les notifications, la Game Base, où se trouvent vos amis et Parties, la musique, les téléchargements en amont, les paramètres de contrôle du volume et du micro, les périphériques, votre profil et les options d'alimentation.

À gauche, on trouve le Sélecteur. Son utilité ? Passer d'un jeu à un autre (auquel vous avez accédé récemment) sans détour, en un clin d'oeil, ou presque - les génériques et autres intros PlayStation Studios faisant tout de même patienter un peu avant d'entrer dans le vif du sujet. Mais cela se compte en poignée de secondes avec les jeux PS5. Impressionnant, forcément. Mais pour celles et ceux qui imaginaient une réponse au Quick Resume de la Xbox Series X, permettant de passer de switcher et revenir à l'endroit exact où l'on a laissé sa partie : rien de tel ici.

Multiples Paramètres

Pour ce qui est des multiples paramètres, regroupés dans des menus similaires à ceux de la PS4, ils permettent d'avoir le contrôle sur :

  • l'accessibilité avec différentes options d'affichage, de sous-titres, de lecteur d'écran et transcription de chat et un paramétrage de la manette.
  • le réseau
  • le contrôle parental et les restrictions
  • le système, de la mise à jour au navigateur web en passant par le HDMI, la langue, la date, la lecteur à distance et la gestion de l'alimentation, notamment en mode veille
  • le stockage qui, sur la console, propose un espace de 667,2 Go où se placent jeux, applications, captures et vidéos et données sauvegardes, et le stockage étendu à l'aide d'un lecteur USB formaté pour installer vos jeux PS4, que vous lancerez directement.
  • le son du micro, que ce soit celui de la manette ou non, la sortie audio et le volume global
  • l'écran et la vidéo, pour régler la résolution générale, gérer le HDR, régler la zone d'affichage ou les options Blu-Ray et DVD
  • les accessoires (manettes, télécommande, clavier, souris et caméra)
  • les données sauvegardées sur PS5, sur PS4, les préférences concernant la difficulté, la fréquence d'image ou résolution, la vue (subjective ou objective) les sous-titres et l'audio, les avertissements sur spoilers, les mises à jour automatiques ou encore l'état d'un jeu
  • les notifications
  • les captures (vidéo jusqu'à 3840 x 2160) et diffusions (jusqu'à 1920 x 1080 fps)

L'environnement est ici familier, les descriptions claires et l'on ne peut pas reprocher à Sony planqué toutes les options de gestion de la machine. On soulignera qu'un tour dans les préférences devrait permettre de ne plus avoir à faire sans cesse des allers-retours. Sans oublier que l'accessibilité n'est pas mise de côté.

Dernière remarque : si l'idée directrice de l'interface utilisateur ne devrait pas changer d'ici à la sortie, certains changements peuvent encore être opérés.

On l'oublierait presque

Si vous parcourez ces colonnes, c'est aussi pour savoir ce que ça fait d'avoir une PS5 et si celle-ci, au-delà de son apparence et sa puissance, il est agréable de passer du temps en sa compagnie.

Penchons-nous d'abord sur les délais, des fois que vous soyez du genre impatient. Allumée à froid, la PS5 met, selon notre chronomètre, environ 22 secondes pour arriver sur la page d'accueil. Pour sortir du mode repos, et éventuellement reprendre un jeu là où vous l'aviez laissé, environ 12 secondes.

L'extinction totale prend 16 secondes et le passage en veille (lumière orange fixe) une vingtaine de secondes.

Concernant les deux jeux PS5 dont nous sommes autorisés à parler, et qui sont First Party, c'est aussi très rapide. Arriver sur la page d'accueil d'Astro's Playroom ne prendra que 24 secondes de votre temps et vous serez dans le jeu au bout de 31 secondes.

Pour Marvel's Spider-Man : Miles Morales, un jeu d'action en monde ouvert, tout de même, ne comptez pas plus de 36 secondes pour arriver dans le menu principal et 42 secondes pour commencer à vous balader dans la Grosse Pomme. Le Sélecteur permet lui aussi de gagner une poignée de secondes plutôt que de passer par l'écran d'accueil.

Enfin silencieuse ?

Si l'on commence à évoquer le bruit et la chaleur, problématiques sur la génération précédente, la PS5 ne nous a pas semblé s'éloigner de ses promesses. Il faut vraiment poser l'oreille dessus pour l'entendre travailler. Pas une vibration ressentie. Le silence. Il n'y a qu'après quelques heures d'usage intensif, passées à jouer en l'occurrence, qu'elle a commencé à émettre un léger souffle, encore une fois à peine audible, et, on peut le dire, très, très loin des bruits de réacteurs d'avion de la PS4 et la PS4 Pro sur des jeux monopolisant un maximum de ressources.

En réalité, il n'y a guère qu'à installation d'un jeu PS4 physique qu'elle s'agite réellement et pendant de longues minutes. Et pour avoir posé les mains dessus à plusieurs reprises après usage, on doit aussi reconnaître qu'il n'y a pas lieu de croire qu'elle servira de radiateur pour votre salon. Le ventilateur de 12 cm et le dissipateur bossent bien pour que la PS5 reste à une température relativement basse.