Imaginez une ambiance à la Stranger Things et Prey, une exploration narrative à l’atmosphère prenante et oppressante à la Pacific Drive, et un gameplay de rénovation digne d’un House Flipper à la croisée de Powerwash Simulator, le tout sous fond de science-fiction soviétique. C’est le concept original de The Lift, le premier jeu du studio serbe Fantastic Signals, édité par TinyBuild, prévu pour le courant 2026 sur PC avec des versions consoles à l’étude pour plus tard.

The Lift, ou le seul ascenseur où on aime être coincé

Il suffit d’un regard pour discerner toutes les inspirations de The Lift, et tout autant pour se laisser prendre par son ambiance. Dans ce jeu à la croisée des genres, nous incarnons un Stationaute, un homme à tout faire d’un étrange complexe scientifique en proie à de nombreuses anomalies. Après son réveil après un long sommeil cryogénique, l’ambiance digne d’un bunker de Fallout dans ses beaux jours laisse alors place à quelque chose de plus sombre et fantastique, dans la veine d’un Death Stranding ou d’un Stranger Things. On se sent immédiatement oppressé, comme si toutes sortes d’étrangetés pouvaient nous sauter dessus à tout moment, mais il n’en sera rien. The Lift ne verse pas dans l’horreur, il mise tout sur cette atmosphère qui contraste avec sa boucle de gameplay typée simulation et relaxante.

Le but du jeu est simple : il faut rénover chaque étage en nettoyant les anomalies et en les absorbant avec un outil digne de Ghostbusters, en réparant des bancs, en changeant des ampoules et en résolvant plusieurs puzzles qui conviennent à notre bricoleur en herbe. L’exploration du monde fantastique de The Lift, qui semble tout droit sorti d’un roman des frères Strougatski, sera au cœur de l’expérience. Car pour réparer les diverses machines et accéder à de nouveaux étages, il faudra rechercher des ressources, les bidouiller, et parfois aller sacrifier certaines réparations pour tenter de progresser dans un autre niveau, laissant place à une petite composante metroidvania. Fantastic Signals nous promet des défis électromécaniques de plus en plus difficiles à mesure que l’on progresse, avec des machines qui gagnent en complexité et des circuits électriques qui deviennent plus ardus et que l’on doit apprendre à créer et à gérer.

the lift

L'une des bonne surprises indépendantes de 2026 ?

Ces quelques heures au contact de The Lift nous ont clairement charmées. Les puzzles sont engageants, bien pensés et les indices sont suffisamment discrets et clairs pour ne pas nous prendre par la main, ni nous laisser avec une solution qui semble tirée par les cheveux. Mais plus que cette ambiance immédiatement happante, ou cette boucle typée simulation captivante, c’est sa narration, très intrigante, qui pourrait le plus nous surprendre. Chaque étage a son histoire, ses secrets à découvrir, en plus de ceux de l’Institut et de ceux qui y résident encore et qui communiquent avec nous à distance. Un petit coup de tournevis par-ci, le recyclage d’objets emprunts d’anomalies pour pouvoir acheter des composants supplémentaires par-là, un petit câble dans le panneau électrique ici et là… On ne voit pas le temps défiler tant l’aspect simulation est bien parti pour être une réussite. La vibe est clairement là, et s’il tient ses promesses et arrive à se renouveler, The Lift pourrait bien être l’une des bonnes surprises indépendantes de 2026.

the lift