Assez parlé de la petite souris dans ce blog, mais, ne comptez pas sur moi pour que je vous laisse tranquille tout de suite avec Disney pour autant. Penchons nous à présent sur le cas d'un autre personnage mythique de l'écurie de Burbank, qui prends lui, les traits d'un canard espiègle. Mickey est certes un incontournable du répertoire, mais ma préférence, elle, s'est toujours orientée vers ce satané Donald, doté d'une personnalité un peu moins lisse que l'emblème de Disney, il jouit néanmoins d'une popularité à travers les âges, assez considérable. Suffisante pour en faire un héros de jeu vidéo à temps plein ? C'est ce que nous allons voir aujourd'hui de plus près! Quels vont être les jeux qui sortent suffisament du lot pour faire potentiellement de Donald, une figure aussi incontournable du jeu vidéo qu'il ne l'a été, et continue de l'être en dessin animé ? Ces jeux arrivent-ils à capitaliser sur le caractère si spécifique du célèbre canard, qui font de lui un incontournable des fans ?

Sierra sera le premier, en 1984, à sauter le pas, et à mettre Donald en scène dans Donald Duck's Playground, un titre qui, selon les critères actuels, passe sans hésitations, pour un jeu archaïque. On retiendra qu'il aura eu le mérite d'être le premier sur les rangs, avant que Disney, poussé par le bon sens, ne cède les droits de la license à quelques studio japonais de renom, et jette donc son dévolu sur des grands noms tels que Sega et Capcom. Vous vous en doutez, quelques titres de qualités vont sortir de ces collaborations. Naturellement on reprends les mêmes règles qu'avec Mickey, et on s'intéresse aujourd'hui aux titres ou notre canard est forcément jouable. Une fois de plus, les fans de Kingdom Hearts seront un peu déçus, mais cela ne m'empêchera pas de proposer un pannel de qualité je pense. Enfin, exit également les jeux proposant des personnages gravitant dans l'univers de Donald, tel que l'Oncle Picsou et son fameux Duck Tales, ou encore Darkwing Duck. Deux excellents jeu NES, qui n'auront donc pas le droit de cité au sein de ce Top 5 des plus grands jeux dans la peau de Donald Duck. En route pour ce billet, que je dédie, cela va de soi, à Donald87, membre éminent de la communauté de Gameblog!  

 

Numéro 5: Maui Mallard in Cold Shadow sur Megadrive et Super Nintendo

Maui Mallard in Cold Shadow est un jeu qui s'inscrit à la croisée des chemins pour Disney, qui, sous la banière Disney Interactive fraichement créée, se décide à produire ses propres jeux, mettant en scène ses mascottes et héros. Donald n'échappe pas à cette règle, et on se retrouve avec notre cher Canard, sous les traits d'un détective parti explorer une île tropicale ou se produisent quelques phénomènes étranges. Donald, prénommé Maui dans le jeu, à pourtant une botte secrète: La possibilité de se transformer en Ninja, et ainsi de traverser les niveaux en toute agilité sous l'identité de son alter ego, Cold Shadow. Une belle manière pour les développeurs d'ajouter quelques composantes de gameplay à un titre de plateforme à la réalisation très léchée. Le titre sort en toute fin de vie des consoles 16 bit, fin 1996, et cela s'en ressent. La présentation est vraiment superbe: L'utilisation des couleurs, ou le détail des animations est juste bluffant. On se croit en plein dessin animé. La durée de vie n'est pas en reste, et pour un tel jeu, les niveaux sont relativement longs, voire labyrinthiques pour certains. La musique, très atmosphérique est également une réussite et s'intègre parfaitement au propos du jeu. On se sent vraiment perdu dans la moiteur de la jungle. Pourtant, sous ce tableau idyllique, se chache quelques défauts qui grèvent à mes yeux le potentiel d'un jeu formidable. Les niveaux sous forme de dédales passent encore, mais dès lors qu'ils sont associés à une maniabilité quelque peu hasardeuse, les choses se gâtent un peu pour un Donald perdu sous la canopée. On se prends à maudir les collisions avec les ennemis, certaines semblant inéluctables, avec cette sensation que Donald glisse un peu trop au sol, au lieu de courir. Certaines phases de saut et de plateforme nécessitant une bonne dose de précision, mettront vos nerfs à rude épreuve. Un jeu contrasté donc, mais aux très solides atouts tout de même, qui compensent assez largement ces quelques défauts, et qui mérite le détour ! Une belle entrée en matière pour Donald, et de fait, une place acquise au sein de ce classement !

 

 

Numéro 4: Donald Duck no Maho no Boshi sur Super Famicom

Vous reprendrez bien un jeu de plateforme à la plastique irréprochable et aux animations de dingue sur Super Famicom, pour mieux accompagner les nouvelles aventures de Donald Duck, n'est-ce pas ? Donald Duck no Maho no Boshi est de ce bois là, avec une réalisation de haute volée, signée, aussi étrange que cela puisse paraître, par un studio à la renommée pourtant mineure: Epoch. Avec du recul, étonnant que Disney ai pu confier le sort de sa mascotte à une telle équipe de développeurs. Et pourtant...le résultat est à la hauteur de l'évènement, et ce titre, resté exclusif au Japon, sans doutes pour des raisons de droit d'exploitation, est pour le moins une excellente suprise. Doté, vous l'avez compris, d'une réalisation superbe, le titre à de plus, le bon ton de se découper en deux parties. La première prenant la forme de mini jeux qui verront notre héros essayer de gagner sa vie, en se faisant embaucher par le plus offrant, afin par exemple d'assurer la livraison de journaux, ou encore, de nettoyer les carreaux. Le tout afin de mieux offrir à sa chère et tendre Daisy, un superbe chapeau qu'elle a repréré en pleine scéance de lèche vitrine ! Une fois ses deniers en poche, Donald s'apperçoit malheureusmeent que le chapeau n'est plus disponible en boutique. En voila un beau prétexte scénaristique, complètement incongru, afin de faire basculer le jeu vers un pur titre de plateforme, prenant place dans un monde féérique, à la recherche d'un chapeau devenu...objet magique ! Une approche quelque peu originale, qui, couplée à sa réalisation à coupé le souffle, a tout pour plaire. Mais, car il y a bien un mais: Le mal présent dans Maui Mallard in Cold Shadow est de retour: La maniabilité un peu aléatoire de notre Canard va quelque peu gâcher la fête. Est-ce un mal récurrent pour Donald de souffrir d'une telle tare ? Notre héros est-il vraiment un si piètre athlète, incapable de sauter sans se prendre les pieds dans le tapis ? Quel dommage que cela vienne ternir un tableau par ailleurs sans faute pour ce Donald Duck no Maho no Boshi, qui mérite tout de même une belle place au sein de ce classement, puisque tous les autres aspects du jeu sont eux, maitrisés, et en font un jeu très agréable à parcourir. Voyons maintenant ce que donne un Donald qui a appris à sauter...

 

Numéro 3: World of Illusion starring Mickey Mouse and Donald Duck sur Megadrive

Quoi de mieux qu'un jeu avec Donald ? Un jeu avec Donald et Mickey pardi ! Quoi de mieux qu'un joli jeu de plateforme ? Une sublime jeu de plateforme ! Et quoi de mieux qu'un jeu de plateforme jouable en solo ? Un jeu jouable à deux en simultané, c'est bien sur! La suite directe de Castle of Illusion sur Megadrive propose en effet aux adorateurs de Disney de poursuivre l'aventure dans un cadre féérique, et encore plus magnifique que son aîné. Le tout en compagnie de nos deux héros cette fois-ci. On pourra ainsi, avec un proche, vivre pleinement cette aventure faite de coopération et d'émerveillement de tous les instants. N'hésitons pas à insiter, World of Illusion est vraiment superbe. La patte graphique et la maîtrise de la machine de la part de Sega est ici indéniable, et l'on se retrouve sans trop de mal, avec l'un des plus beau jeu de la Megadrive. Pour ceux qui adorent les dessins animés de Disney, le titre est une véritable bénédiction. Il faut voir les petits détails d'animations, dès lors que Donald sort sa cape pour attaquer un ennemi, se retrouve dans une bulle d'air à se débattre pour progresser sous l'eau avec son compagnon, ou mieux, quand il tire à bout de bras un Mickey dernier de cordée resté en contrebas. Un régal pour les yeux de tous les instants, qui forcément, fait opérer le charme manette en main. D'autant que cette fois-ci, Sega oblige, notre canard et notre souris ne sont pas installés sur des patins à glace, les sauts sont préçis, et les niveaux bien construits. Pas de frustrations dans World of Illusion...ou alors peut-être inversement, un brin de lassitude, car à force de trop bien calibrer son jeu, Sega en fait un titre vraiment trop facile, que l'on termine à deux joueurs, en une grosse heure, sans croiser la moindre difficulté. Un comble, quand, qui plus est, le titre offre un rythme de jeu plutôt lent. Il n'est pas rare de devoir ralentir afin de rattraper son compagnon par exemple, lors de belles phases d'entraide certes, mais qui en font un jeu à la limite d'un puzzle game par endroit. C'est aussi la plus grande force du titre, prendre son temps, et offrir au joueur une expérience radicalement différente que l'on choisisse d'incarner Donald ou Mickey, vous faisant régulièrement emprunter des chemins divergents. Certes, le jeu est court et facile, mais ne boudons pas notre plaisir de nous plonger encore et encore dans World of Illusion, une autre merveille, une de plus, signée Sega pour le compte de Disney.

 

Numéro 2: Disney's Magical Quest 3 starring Mickey & Donald sur Super Famicom et GBA

Vous reprendrez bien une louche de coopération entre Mickey et Donald dans un jeu de plateforme, non ? Cela tombe bien, c'est exactement ce que nous propose Capcom, dans le très justement nommé Disney's Magical Quest 3 starring Mickey & Donald. Le titre l'indique, il s'agit ici également du 3ème épisode sur Super Nintendo de la série des Magical Quest. Une saga, qui, vous l'avez constaté la semaine dernière, est très chère aux yeux de votre serviteur, apparaissant en 1ere place du Top 5 consacré aux plus grands jeux ou l'on incarne Mickey. Après une second épisode, quelque peu en retrait, mais proposant un mode deux joueurs, le dernier épisode de ce triptyque, signe enfin l'arrivée en trombe de Donald comme personnage jouable, aux côtés de l'incontournable souris à salopette. Et en guise de bouquet final, Capcom n'a pas lésiné ! Tout respire la qualité quand on se penche sur Magical Quest 3.  Les graphismes font un bon en avant, et le jeu est une réussite esthétique, une perle 2D de la console. Les animations, malgré quelques ralentissements, sont épatantes, et nos héros répondent à nos sollicitations au doigt et à l'oeil. Ou pour le dire autrement, leur maniabilité est parfaite, signe du savoir faire de Capcom en la matière. L'enrobage sonore est lui, dans la droite ligne des précédent, enjoué, et entrainant. Classique dans sa forme, il n'en demeure pas moins un titre soigné jusque dans ses moindre détails, et l'on prends un grand plaisir à découvrir les nouveaux costumes, marque de fabrique de la saga, que vont pouvoir arborer nos héros au fur et à mesure de leur progression. Ceux de Donald étant pour l'occasion, particulièrement réussis et hilarants. Il faut voir ce bougre de Canard se dandiner dans un tonneau de bois qui lui sert d'armure de chevalier, quand à côté de lui Mickey apparait en chevalier modèle. Bref, un côté comique qui sied particulièrement bien au personnage, et apporte une touche de personnalité bienvenue à ce qui constitue le plus grand jeu vidéo à avoir jamais acueilli ce cher Donald, si ce n'était une nouvelle fois ce diable de Sega qui remporte le morceau...

 

Numéro 1: Quackshot sur Megadrive

Car oui, difficile de dire qu'il existe mieux que Quackshot pour passer un moment privilégié en compagnie de Donald. Doté d'une réalisation, une fois de plus, à couper le souffle, mais vous commencez à avoir l'habitude avec le duo Sega et Disney, cet opus vous place dans la peau d'un Donald qui prends des airs d'Indiana Jones se battant avec...une ventouse de toilettes...Une référence au célèbre plombier de Nintendo peut-être ? En tout cas, cette arme très utile, et évolutive qui plus est, vous permettra de faire progresser votre canard de héros non seulement en immobilisant vos ennemis, les rendants innoffensifs. Mais également, un peu plus loin dans le jeu, en servant de véritable marche-pied une fois ces ventouses judicieusements fixées sur les murs. Avant de pouvoir réaliser de telles prouesses cependant, il vous faudra voir du pays. Et grâce à l'avion piloté par vos neveux Rifi, Fifi et Loulou, vous allez voyager tel un explorateur entre les continents, à la recherche d'objets rares. La transylvannie et les temples aztèques des débuts vont voir se succéder à des territoires encore plus extrêmes, et mener Donald jusqu'au Pôle sud, pour des phases de plateforme toujours plus folles et enthousiasmantes. Car vous le savez sans doutes, Quackshot est un grand jeu de plateforme, irréprochable techniquement et esthétiquement, qui apporte une touche d'originalité au genre, en incluant une approche non linéaire vous obligeant à revisiter les niveaux une fois de nouvelles compétences ou objets acquis. Un metroidvania miniature avant l'heure ! Et si en plus, on ajoute à cela une maniabilité parfaite et une atmosphère digne des plus grands épisodes animés mettant en scène notre canard favori, on obtient une formule qui ravit petits et grands, et surtout, le plus grand jeu de plateforme, et jeu vidéo tout court, avec Donald en tête d'affiche. Une nouvelle fois, bravo à Sega pour ce travail d'orfèvre. Voici une première place amplement méritée !

Le célèbre canard n'a pas à rougir de la comparaison avec son illustre comparse de souris, et, s'amuser avec Donald sur un jeu vidéo est chose aisée, dès lors que l'on se tourne vers les plateformes 16 bit. Mais qu'en est-il des autres générations de console ? Elles ont également eues, pour certaines d'entre elles, le plaisir d'acceuillir Donald, avec plus ou moins de réussite. L'exemple le plus flagrant qui me vienne à l'esprit serait peut-être celui de Donald Duck Couak Attack, ou Ubisoft s'essaye au jeu de plateforme en 3 dimensions sur consoles 128 bit, avec notre héros, pour un résultat...mitigé, naviguant entre graphismes colorés mignons, et une trop grande facilité. Remettre le couvert avec Donald Duck PK  n'était peut-être pas bien utile... Pour trouver un jeu de plateforme d'envergure il faudra s'en remettre une nouvelle fois à Sega, et à son duo de titres parus sur Master System.  Lucky Dime Caper et Deep Duck Trouble starring Donald Duck sont deux magnifiques productions sur la 8 bit de Sega, sans aucun doutes l'égal d'un Castle of Illusion dès lors que l'on lorgne sur les autres réalisations portées par la machine,  qui allie avec bonheur un level design ingénieux, une réalisation de haute volée et une maniabilité à toute épreuve. Les incontournables 6è et 7è de ce classement!

Donald n'est pas en reste sur les quelques spinoffs que Disney à eu le loisir de soutenir, notamment auprès du développeur Rare, qui propose sur Nintendo 64 le jeu de kart Mickey's Speedway USA. Notre cher canard y est évidemment une figure de proue, et un personnage jouable aux capacités intéressantes. Inutile de préciser que Donald fait par ailleurs évidemment partie de la pléthorique équipe de personnages jouables au sein du bac à sable pour enfants,  Disney Infinity, sans doutes pour le bonheur des fans. Mais le titre le plus improbable de cette sélection, perdu dans l'enfer des licenses, est peut-être à aller chercher du côté du sobrement intitulé Donald Duck sur NES, un jeu uniquement sorti au Japon...en quelques sortes, puisqu'après avoir échappé de justesse à une transformation en Roger Rabbit, Kemco, le développeur se voit forcé de le proposer transformé en Snoopy's Silly Sports Spectacular sur le marché Américain... On ne loupe pas grand chose en Europe, avec ce titre de mini jeux de sports, au potentiel et au fun assez limité. Sur 8 bit, il faudra définitivement regarder du côté de Sega et de la Master System pour s'amuser avec Donald! 

N'hésitez pas à vous remémorer ici votre plus belle aventure et anecdotes en compagnie de ce canard râleur et si attachant, elles ne glisseront pas ici comme l'eau sur les plumes d'un canard comme le veut l'adage. Chose promise!

Et à très vite pour un nouveau Top 5, ou l'on parlera Action et RPG. Autrement dit: Action RPG.