Plus particulièrement connu pour sa beauté visuelle et son ambiance, la franchise Killzone continue son petit bonhomme de chemin avec un troisième épisode sur Playstation 3. Arrive-t-il à corriger les défauts de son prédécesseur ?

L'histoire reprend exactement là où celle du deuxième épisode nous avait laissé. Le background reste donc inchangé, et les Helghasts, ces caricatures des soldats nazis, sont rongés par la vengeance suite à l'évènement survenu à la fin de Killzone 2. Un nouvel antagoniste, certes pas très charismatique, va faire son entrée en scène avec un plan machiavélique entre ses mains. Comme à son habitude, l'ISA, nos sauveurs, vont tout faire pour anéantir la menace helghaste.

Même si le scénario et les dialogues ne volent pas très haut et donnent toujours un air de série B, la mise en scène et le rythme général ont été grandement améliorés par rapport au deuxième opus. Fini les tons monotones, vous allez cette fois-ci voir du paysage ! En effet, les développeurs ont eu la bonne idée de nous faire (un peu) voyager et de quitter un court moment les enceintes des villes. D'un milieu végétal à une plate-forme enneigée, nous voyons que le studio a fait des efforts pour tenter de diversifier le plus possible l'aventure. Le rythme est, comme je vous l'ai dit, mieux géré, et alterne les phases de gunfights. Exploration avec un exo-squelette ou un jetpack, phase d'infiltration, tout a été mis en oeuvre pour ne pas trop gaver le joueur avec les mêmes actions.

Killzone 3 garde toujours sa beauté et son style visuel. L'arrière-plan regorge de détails et affiche en permanence des éléments en mouvement. Il suffit de regarder le ciel, par exemple, pour voir des vaisseaux voler dans tous les sens, ou admirer des éclairs qui se déchaînent. D'une manière générale, nous voyons bien qu'un soin tout particulier a été apporté aux graphismes, qui sont toujours aussi impressionants, même si la différence visuelle avec Killzone 2 est moins frappante. De plus, je n'ai signalé aucun ralentissement durant toutes mes sessions de jeu.

Exit les nouveaux moyens de locomotion, de nouvelles armes ont également fait leur apparition. Le plus intéressant sera tout de même la meilleure gestion des combats au corps à corps, qui est plus dynamique qu'auparavant. Une fois près de votre adversaire, et l'action enclenchée, une courte (et violente) animation a lieu et diffère en fonction de votre façon de procéder. Par exemple, vous risquez de plaquer et achever un soldat si vous vous situez près d'un mur ou une rambarde. Du point de vue du gameplay, la sensation de lourdeur qui était propre au deuxième épisode a disparu pour laisser place à une façon de jouer beaucoup plus fluide et nerveuse. Certains y verront une amélioration, tandis que d'autres considèreront cela comme une régression. Je fais personnellement partie de la première catégorie. Par ailleurs, la manipulation du jetpack est étonnamment simple, malgré une certaine appréhension au départ.

 

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