Petit, j'en ai dressé des listes pour constituer mon équipe de football rêvée... Schmeichel, Hierro, Zidane, Ronaldo... Du coup, je n'ai pas été surpris de me prendre au jeu du manager avec Nintendo Pocket Football Club, même s'il n'y a pas de Stoitchkov ou de Laudrup dans mon effectif, mais plutôt des Pisano, Konolanov et un dénommé Nijman... certainement des cousins éloignés de Miranda et Castolo. Chacun a ses forces et ses faiblesses, qu'il faudra faire évoluer grâce à des cartes utilisables à l'entraînement et que l'on aura glané au fil des matchs. Des rencontres durant lesquelles on n'aura d'influence que sur la tactique a adopter et les remplacements. Oui, le rôle de l'entraîneur / manager est ici souvent frustrant et assez limité. Car en effet, nos directives en match ne portent que sur le choix de trois joueurs adverses à surveiller, le positionnement général de l'équipe sur le terrain et le style de jeu (offensif, équilibré ou défensif). Certes, on ne s'attendait pas à du Football Manager pour ce gestionnaire footbalistique de poche, avec ses petits joueurs trognons et ses musiques aussi étonnantes qu'entraînantes, mais même si le titre a un côté accrocheur qui fait qu'on lâche difficilement la console en commençant sa partie si l'on est fou de foot, après avoir bien entendu défini l'aspect du maillot de son club ainsi que son logo, le manque de profondeur pointe vite le bout de son nez, tout comme la lassitude. Sympa, mignon, mais clairement trop peu profond pour qu'on s'y consacre véritablement.