Jett Rocket II est un jeu de plate-formes des plus classiques, qui bien que proposant d'incarner une caricature au format mini de Gareth Bale, souffre d'un manque criant de personnalité et d'énergie. A la croisée des chemins d'un univers entre ceux de Mega Man et Sonic le hérisson, avec ces méchants mécaniques et un saut en boule comme attaque pour le shérif Jett, celui de Jett Rocket, dépouillé, fait un peu peine à voir, à l'image du jeu dans sa généralité, possédant à peu près le charisme d'un rideau de douche. Lourd, lent et pénible à contrôler, dans ses sauts comme dans ses attaques (et un double saut en boule obligatoire, l'angoisse...), Jett peut utiliser régulièrement, de manière limitée, un jet-pack. Et il n'y a pas grand chose de plus à dire. Les montées verticales sont aussi peu réjouissantes que le reste pour ce titre dont on se demande encore pourquoi il est tant mis en avant sur l'eShop 3DS. Sur un plan en 2D ou avec une profondeur plus en 3D, comme le jeu s'amuse à varier selon les niveaux, l'amusement n'est pas là et serait de toute façon plombé par une caméra avec des ratés. Ni un hommage au jeux de plate-formes rétro, ni un bon jeu moderne, Jett Rocket II n'explose même pas en vol car jamais il ne décolle.