Plongé dans une atmosphère année 20 très surréaliste, car déformée par la vision de la petite fille Didi, dont vous jouez l'amie imaginaire Dawn, Contrast est avant tout un jeu de plateforme. La particularité étant que l'univers 3D dans lequel vous évoluez laisse place à la 2D des ombres projetées sur les murs pour ce qui touche au gameplay. En effet Dawn peut se transformer en silhouette noire et se déplacer ainsi sur les ombres qui servent de support. Elle peut même prendre des caisses dans le monde réel et les importer dans celui de l'ombre pour grimper dessus.

Plus d'une ombre au tableau

D'autres mécanismes sur le même thème vous attendent (ombres mouvantes, objets à déplacer pour modifier la projection sur les murs, etc.) mais le challenge n'est pas vraiment au rendez-vous. Contrast n'était pas prévu pour être trop difficile de toute façon, mais il arrive tout de même à l'être parfois, à cause d'une réalisation déficiente : placements peu précis, animations très basiques et caméra mal fichue. J'ai même réussi à me coincer dans le décor. La frustration pourrait vous faire décrocher donc, mais on tient le coup pour l'histoire (courte, 3h max) et les personnages. Et là encore, sans spoiler, la fin n'apporte pas grand-chose.

Artistiquement parlant, Contrast n'est pas si terrible que ça. Sauf la musique Jazz & Blues, bien sûr ! Les textures sont correctes pour de la current-gen, mais le rendu ne ne fait pas assez honneur à l'atmosphère. Le tearing est aussi très présent, sans option de Vsynch. Et je n'aime pas le design de Dawn, mais ça, c'est personnel. Alors oui, l'histoire est intéressante et le concept sympa, mais le gameplay reste plombé par la réalisation et la mauvaise prise en main.

Contrast est dispo pour 14,99 euros sur PC et XBLA. Il faudra attendre le 20 novembre pour la version PSN de la PS3 et le 29 sur le PSN de la PS4.