Au rang des nouveautés, de nouveaux ennemis bien coriaces...

Ca ne sera sans doute une surprise pour personne, mais si vous avez aimé Gears of War, vous adorerez le second. Manette en mains, sur le premier chapitre, nous avons pu juger sur pièce de ce qu'annonçait son designer Cliff Bleszinski  : Gears of War 2 sera bel et bien "bigger, better and more badass". Pourtant, on ne peut s'empêcher d'avoir quelques difficultés à distinguer une réelle évolution par rapport au premier, en tout cas de prime abord.


Les embranchements avec séparation du squad s'annoncent plus nombreux.

Mais, en rejouant au premier après coup, il est finalement clair que Gears of War 2 s'est plus que raffiné. Graphiquement tout d'abord, ce n'est pas dans le niveau de détails qu'il faut chercher les avancées (le premier avait déjà placé la barre très haut), mais dans l'échelle. En particulier avec la vallée à perte de vue sur la fameuse scène du tank présentée à l'E3 dernier (qui faisait partie de ce premier chapitre jouable), et certains passages où l'opposition des Locust est décuplée.


En termes de gameplay, une légère amélioration du système de couverture rend les déplacements plus fluides. L'introduction des "blessures", qui permettent de saisir un ennemi mal en point pour en faire un bouclier de chair, ou d'achever des adversaires avec moult effets gores, ou encore de soi-même se faire ranimer par un compatriote (en multi comme en solo), apporte un peu de variété supplémentaire dans les situations. Les décors, partiellement destructibles, ne semblent pas remettre en question la dynamique de la progression et des affrontements, mais ajoutent une touche de réalisme toujours appréciable.


Dans cette grotte, des vers géants serviront de couverture mobile pour progresser.

Reste la présentation du mode Horde, qui se résume finalement à un buffet à volonté d'action coopérative à cinq joueurs. Il faudra se montrer efficace à plusieurs pour se débarrasser des vagues toujours plus importantes d'ennemis, qui compliquent la tâche très rapidement. 50 vagues sont prévues, et les équipes les plus habiles d'Epic n'ont pas réussi à passer la 27e pour l'instant... évidemment, les Leaderboards consacreront les meilleurs joueurs publiquement. L'idée est simple, mais fonctionne à merveille.

Bref, pour juger vraiment de la portée de cette suite, on attendra bien entendu la campagne définitive annoncée plus longue, mais s'il y en avaient parmi vous qui doutaient de replonger aux côtés de Marcus Fenix et de ses acolytes avec un plaisir décuplé par rapport à Gears of War, qu'ils se rassurent : Epic semble avoir tout fait, sinon pour renouveler profondément sa formule, du moins pour honorer sa promesse de la développer. On le saura dès le 7 novembre, date de sortie mondiale sur Xbox 360.