C'est à l'occasion du Montpellier in Game, qui s'est tenu du 19 au 20 juin derniers, que Michel Ancel a fait son grand retour public. Une table ronde riche en informations...

Quelques jours après l'E3 2010, Michel Ancel est très heureux de présenter le grand retour de Rayman avec Rayman Origins. Un retour esthétique et créatif qui nous a particulièrement séduit. On apprend ainsi que le développement du titre a débuté il y a 6 mois. Il évoque avec passion la conception et la philosophie derrière les outils qu'il est en train de concevoir avec ses équipes. Pour redonner le plaisir de travailler sans structure colossale. Une vidéo captivante sur les coulisses du développement.

On apprend aussi qu'il travaille sur un autre Rayman en 3D.

Mais dans la foulée, Ancel revient également sur le tant attendu Beyond Good and Evil 2... Une déclaration qui, après notre démenti d'arrêt de projet, va apaiser définitivement de nombreux esprits : 

C'est un projet sur lequel on travaille depuis assez longtemps (...) sur ce jeu là nous voulons rester une équipe de petite taille pour garder la créativité, pour que le jeu ne devienne pas uniquement un produit commercial, qu'il garde une âme. (...) C'est un jeu ambitieux, on a envie de faire vraiment quelque chose d'exceptionnel et là on commence à toucher à des outils qui sont très, très proche de ce qui existe dans le cinéma (...) ça va prendre un peu de temps, mais pourquoi on ne veut pas le faire trop vite ? (...) C'est quelque chose qui se construit, parfois on avance, on se trompe, on prend un peu de retard, mais on a envie que le projet soit vraiment exceptionnel. Donc ce n'est pas abandonné, c'est un projet qui continue...

Même s'il faudra encore être patient, vous voila rassurés ? D'autant que Michel Ancel parle de son inspiration puisée chez Weta Digital (la boîte de Peter Jackson, avec qui il a travaillé sur la brillante adaptation vidéoludique de King Kong), où malgré l'ampleur des projets, l'ambiance reste familiale et où l'on créé soi-même ses outils de développement. Cela semble d'ailleurs être la volonté du créateur. Créer ses propres outils et travailler avec des équipes regroupées, pour mieux laisser s'exprimer la créativité. 

L'aventure est donc loin d'être finie...