Société allemande fondée en 2003, Sharkoon surfe sur la renommée de la « deutsche Technologie » pour s'imposer. D'abord limitée à son seul pays d'origine et à quelques produits, Sharkoon a étendu ses activités ces dernières années. Des boîtiers aux alimentations en passant par les ventilateurs et, bien sûr, les périphériques gaming, elle touche aujourd'hui à des domaines variés, mais mise tout de même plus particulièrement sur les claviers et souris à destination des joueurs, notamment les amateurs d'eSport. Dans cette optique, la souris de la Light² 200 prend évidemment tout son sens : une souris remarquablement légère qui doit offrir un certain avantage à ses utilisateurs.

Société allemande fondée en 2003, Sharkoon surfe sur la renommée de la « deutsche Technologie » pour s'imposer. D'abord limitée à son seul pays d'origine et à quelques produits, Sharkoon a étendu ses activités ces dernières années. Des boîtiers aux alimentations en passant par les ventilateurs et, bien sûr, les périphériques gaming, elle touche aujourd'hui à des domaines variés, mais mise tout de même plus particulièrement sur les claviers et souris à destination des joueurs, notamment les amateurs d'eSport. Dans cette optique, la souris de la Light² 200 prend évidemment tout son sens : une souris remarquablement légère qui doit offrir un certain avantage à ses utilisateurs.

Une souris compacte, légère et bon marché

Au sortir du carton, impossible de ne pas remarquer le design si particulier de la Light² 200. Elle dispose effectivement d'une structure très largement alvéolée afin de réduire au maximum l'utilisation de plastique et, donc, le poids global de la souris. En ce sens, elle reprend la technique déjà utilisée par d'autres constructeurs comme Finalmouse avec son Ultralight 2, Glorious sur la Model O ou bien encore Cooler Master avec la MM710. Reste que malgré cette structure très particulière, Sharkoon n'est pas en mesure de battre le record de légèreté. Celui-ci est détenu par l'Ultralight 2 à 50 grammes tout pile et, pour les souris encore commercialisées, par la MM710 avec ses 52 grammes.

Sharkoon n'est cependant pas trop mal placé : le Light² 200 accuse 62 grammes sur la balance avec son dos alvéolé et ne monte qu'à 67 grammes avec le dos « plein » fourni en accessoire. En plus du dos - escamotable donc - la structure alvéolée concerne également les parties latérales et le dessous de la souris. En revanche, les boutons principaux sont pleins. Cette précision est d'importance car il nous faut reconnaître que les alvéoles ne sont pas ce que l'on fait de plus agréable au touché. Rien de dramatique évidemment et les usagers s'y habitueront rapidement, mais la sensation est au mieux surprenante, au pire un peu gênante, notamment au niveau du pouce

Pour le reste, on notera surtout que la souris adopte une forme relativement ramassée. Ainsi, elle ne mesure que 12 centimètres de long pour 4,2 cm de haut. De fait, on adoptera plutôt une palm grip (prise en main avec la paume), mais il reste tout à fait possible de tenir façon griffe (claw grip) ou du bout des doigts (fingertip grip) en fonction de vos habitudes. Cette versatilité est tout à l'honneur de la Light² 200 qui, rappelons-le, permet également d'ajuster son poids à 62 ou 67 grammes. On aurait d'ailleurs aimé que Sharkoon aille encore un peu plus loin dans sa démarche en proposant par exemple des éléments latéraux interchangeables eux-aussi.

Abordable

Gageons que l'Allemand n'a pas souhaité le faire afin de conserver un prix relativement faible. Il est vrai qu'à moins de 60 euros, la Light² 200 ne pèsera pas non plus de trop sur votre porte-monnaie. Une excellente chose alors que les souris gaming peuvent atteindre des tarifs indécents. Regret plus important, Sharkoon n'a pas jugé bon ou n'a pas été en mesure de proposer un câble détachable. Exclusivement filaire, la Light² 200 ne pourra donc pas aisément être réparée si le câble venait à céder. Notons que ce câble est de longueur standard (1,8 mètre) et que son tressage le rend particulièrement souple. Très agréable.

Terminons ce tour du propriétaire en évoquant les « accessoires ». Nous avons déjà parlé de la présence d'un dos « plein », il nous faut encore évoquer le bouton DPI interchangeable : nous y reviendrons, mais, situé derrière la molette, ce bouton de base noir, peut-être remplacé par un modèle bleu ou rouge dont la couleur, bien sûr, mais aussi la texture changent légèrement. Sharkoon livre également un set de patins PTFE supplémentaires. Merci. Enfin, un mot sur l'éclairage de la souris qui dispose d'une LED au niveau de la molette et de trois à l'arrière : une centrale pour le logo Sharkoon et deux latérales. L'illumination est sobre, mais il reste possible de tout couper avec le logiciel maison.

Capteur et fonctionnalités n'ont pas été sacrifiés

À moins de 60 euros et avec d'importants efforts consentis pour réduire au maximum le poids de la souris, on pouvait craindre des sacrifices de la part de Sharkoon. Ainsi, on se rend vite compte que la molette est basique. Relativement souple et dotée de crans bien marqués, elle est cliquable, mais n'embarque aucune fonctionnalités « avancées » : pas de clics latéraux et pas moyen de la débrayer. Heureusement, elle reste précise et son contact est agréable. Il en va de même pour les boutons qu'il s'agisse des clics principaux ou des deux du pouce : de marque Omron, ils sont précis et réactifs, mais la garantie Sharkoon se limite étrangement à "au moins 20 millions de clics".

Aucune surprise du côté du capteur, c'est une vieille connaissance. Le Pixart PMW-3389 repose sur la technologie optique et est capable d'une sensibilité comprise entre 50 et 16 000 points par pouce. De quoi convenir à tous les joueurs, toutes les situations. À l'usage, il se montre efficace, précis et capable de nous accompagner dans tous nos exploits vidéoludiques. À ce niveau, signalons que nous ne sommes pas des « pro-gamers ». En ce sens, il est difficile de juger de la pertinence d'une souris aussi légère. Reconnaissons toutefois que cette extrême légèreté surprend même quand on est habitué à des souris de 80 ou 90 grammes. On s'y fait cependant vite et, associée à la précision du capteur, on se sent rapidement "pousser des ailes".

Rappelons que la grande souplesse du câble est un autre atout pour réagir très rapidement lorsqu'on est en plein FPS par exemple. Au pire, certains regretteront peut-être que la molette ne soit pas un peu plus « dure » afin de pouvoir mieux marquer des positions pourtant déjà bien « crantées ». Pour compenser, saluons le travail des développeurs de Sharkoon qui ont élaboré un logiciel simple, très léger (moins de 2 Mo) et finalement assez complet. On peut bien sûr y régler la sensibilité du capteur optique de 50 à 16 000 points par pouce et par palier de 50. Des seuils peuvent être définis et ensuite rappelés à la volée avec le bouton DPI situé derrière la molette. On peut également définir des profils utilisateurs et l'onglet "paramètres avancés" autorise quelques fantaisies.

Il est ainsi possible de définir une sensibilité du double-clic par exemple ou paramétrer la vitesse de défilement. En revanche, petit regret, le polling rate ne peut être modifié (1000 Hz) et contrairement à ce que certains annoncent, nous n'avons pas été en mesure de changer la distance de lift-off (désactivation du capteur à une certaine hauteur pour replacer la souris au centre). Peut-être un problème de version ? Sachez enfin que des macros peuvent être définies et qu'un onglet du logiciel est consacré au paramétrage / à la désactivation de l'éclairage. En définitive, rien de très original, mais un logiciel bien fait, bien organisé et en français.

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EN RÉSUMÉ

LA LÉGÈRETÉ A PETIT PRIX

À peine au-dessus des 60 grammes, la Light² 200 mise évidemment sur cette extrême légèreté pour se faire une place au soleil des souris gaming. Une place de choix d'ailleurs puisque pour être tout à fait honnête, les critiques que nous pouvons formuler à l'encontre de la souris sont à la fois peu nombreuses et vraiment du domaine du détail. Bien sûr, sa forme et la position de ses boutons latéraux la réserve aux droitiers. Bien sûr, on peut aussi regretter que la molette ne soit pas un modèle un peu plus évolué ou que le câble USB ne soit pas détachable, mais pour le reste, c'est une belle réussite signée Sharkoon. L'Allemand nous propose un modèle agréable à prendre en main, qui se manipule avec aisance et qui dispose d'un logiciel finalement très complet malgré sa petite taille. À moins de 60 euros, il est vraiment difficile de trouver souris gaming à ce niveau. Un achat que nous recommandons chaudement.

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ON A AIMÉ : ON N'A PAS AIMÉ :
  • Une légèreté exceptionnelle (62 / 67 grammes)
  • Prise en main agréable, malgré les alvéoles
  • Capteur Pixart PMW-3389 précis et réactif
  • Boutons Omron de qualité -
  • Logiciel léger, simple d'accès et plutôt complet
  • Réservée aux droitiers
  • Exclusivement filaire, câble non détachable
  • Molette non débrayable
  • Pas de réglage du polling rate, de la distance lift-off
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FICHE TECHNIQUE :
  • Prix : 60 euros environ
  • Poids : 62 g (dos alvéolé) à 67 g (dos plein)
  • Dimensions : 120 x 66 x 42 mm
  • Connexion : exclusivement filaire, USB (1,8 m)
  • Commandes : 6 boutons, 1 molette non-débrayable
  • Capteur : optique, Pixart PMW-3389
  • Sensibilité : 50 - 16 000 PPP
  • Taux de réponse : 125 - 1 000 Hz Garantie : 2 ans /li>
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