Rappelons que le fâcheux désagrément qui conduit un certain nombre de joueurs à voir leur sticks analogiques fonctionner de leur propre initiative avait conduit un cabinet d'avocat à lancer une action de groupe au mois de juillet dernier, avant d'en placer une pour la nouvelle Switch Lite dès le mois de septembre, puisque la console portable souffrait des mêmes maux.

Aujourd'hui, l'affaire se corse, puisque nous apprenons qu'un juge fédéral vient d'ouvrir la voie à un potentiel arrangement entre le constructeur japonais et les consommateurs américains. Nintendo avait préalablement demandé le rejet pur et simple de l'affaire, mettant en avant les conditions d'utilisation de la console acceptées de facto par les joueurs.

Pause toujours

L'affaire du Joy-Con Drift va ainsi être mise en pause par le tribunal, afin de permettre aux deux parties de parvenir à trouver un terrain d'entente, après une série de négociations que l'on imagine évidemment musclées. Si aucun accord n'est trouvé, la procédure reprendra son cours, et il conviendra cette fois à un juge de trancher.

Une négociation réussie permettrait à l'entreprise de limiter le montant d'une potentielle amende, sachant que des preuves attestaient en octobre 2019 de la volonté de trouver (sans succès) une solution au problème. La décision doit désormais résulter d'un compromis entre les avocats de Nintendo, et ceux de la class action, ce qui permettrait en cas de réussite de ne pas nécessairement divulguer publiquement son contenu.

Rappelons que de ce côté de l'Atlantique, la Switch se trouve également dans le viseur de l'association 60 Millions de Consommateurs, et que Nintendo France avait en toute discrétion décidé de faire évoluer la politique de réparation des Joy-Con en janvier dernier, sans toutefois l'ébruiter...

[Source]