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Au cours de sa revue de presse, Thomas Sotto est revenu sur la une du Journal du Centre : "Un Noël désarmé", en rapport avec les jouets-répliques d'armes retirés de la vente de nombreuses boutiques suite aux événements tragiques du vendredi 13 novembre 2015. Il a au passage interpellé Nicolas Sarkozy : 

Thomas Sotto : C'est une bonne idée ça, Nicolas Sarkozy, un Père Noël désarmé ? Ou alors on mélange tout ?

Nicolas Sarkozy : Ecoutez, si on s'attaque à l'armement du Père Noël, on pourrait peut-être regarder de plus près ces jeux vidéo d'une violence inouïe qui sont dans tous les cadeaux qui sont donnés. Je pense qu'il y a des priorités. Pour moi la priorité, c'est pas le désarmement du Père Noël.

Même s'il n'en fait pas une priorité, il ne cache pas penser que les jeux vidéo (du moins les plus violents) doivent être considérés avec autant de sérieux que les "jouets-armes".

Rappelons qu'un nombre important d'études ont tendance à démontrer qu'être exposé à la violence dans les jeux ne rend pas plus agressif dans la vie de tous les jours. Et que le système de classification PEGI existe, en guise de recommandation, pour essayer d'éviter que parents comme commerçants ne laissent des contenus adultes entre les mains d'enfants de tout âge.

Au passage, on soulignera avec un petit sourire, mais la plus grande des fermetés (à la Sarkozy) que Christian Estrosi, de la même famille politique, a glissé dans son site de campagne des élections régionales un joli clin d'oeil uniquement accessible via un code très célèbre de l'univers du jeu vidéo.... Comme quoi. 

[Source]