En écho au troisième Réflexion Faîte de notre bon Sirocco, je me suis dit que j'allais partager avec vous mes expériences multi fortes que j'ai pu avoir dans ma vie de gamer. Comme le bloger précédemment cité, je suis un consoleux dans l'âme. Cela ne tient pas juste du choix du plug and play, même si dans l'absolu ça y est pour beaucoup. Il y a aussi une part du coût exorbitant que représente un bon équipement informatique qui m'a toujours freiné dans le chemin pciste. Le fait également que lorsque j'ai un jeu, je ne puisse potentiellement pas y jouer dans les mêmes et meilleures conditions que les autres acheteurs m'a aussi toujours paru injuste et comme de toute manière la course aux pixels, aux lights effects et aux gigatextures ne m'intéresse pas, je ne me suis attaché au PC que pour une poignée de jeux de gestion et STR dont The Movies, Les Sims 2 ou Bataille pour la Terre du Milieu 2.

A part donc quelques parties souvent cuisantes sur Counter Strike en salle de jeu en réseau, mon expérience online n'avais pas été bien géniale. De toute façon je n'ai jamais été un spécialiste de parties à plusieurs (pas de sous-entendu salace, je vous en pris!) et à part quelques jeux en un contre un comme évidemment les jeux de sports, de courses ou de combats (FIFA, NBA Live, Tekken, Toca Touring Car ou encore GT3) ce n'était vraiment pas une priorité qu'il y ai un mode multijoueur dans un jeu...Le fait est que ça n'a pas changé dans le fond me concernant, cependant la révolution de la génération HD a été salvatrice pour les consoles.

Avant la Xbox360, mon expérience online c'était un peu ça.

Enfin il est devenu simple et peu coûteux de jouer en ligne. La Xbox360 m'a offert mes premières vraies sensations de jeu online. D'abord sur Halo2 qui était encore bien plein à l'époque, et surtout sur Project Gotham Racing 3 l'un des meilleurs jeu de caisses auxquels j'ai pu jouer. Mais rapidement il m'est apparu une chose; ceci n'était que la version connecté du jeu multijoueur que je connaissais déjà à savoir jouer avec un ami au même jeu. Le vrai plaisir que je voulais découvrir, c'était faire enfin des deathmatchs régulièrement pour enfin enlever la frustration du débutant qui se fait mettre une pâtée, genre head shot au couteau par derrière. Mais surtout, au delà de la victoire, ce que je voulais, c'était l'émulation de l'équipe, le travail de coopération qui paye. Je voulais avoir la sensation de faire partie d'un commando qui par à l'assaut d'un autre commando, avec des compère qui s'entraident et des gens qui couvre mes arrières ou que moi même je protège pendant que l'on progresse. C'est là que s'est situé la vraie déception.

Même si je sais apprécier une simple partie multijoueur, avec une progression seul pour gagner le match parmi d'autres joueurs seuls dans la même équipe, j'apprécie nettement plus l'expérience de la coopération, celle que je recherche avec un certaine foi...peut-être qu'un Brink parviendra à faire son office. Dans un autre genre, je suis désespéré de voir un jour un mmorpg sur cette génération de console. Final Fantasy 14 peut-être, saura répondre à mon envie d'évasion où chaque PNJ serait un autre être humain en galère. Sur cette longue introduction, je vais enfin pouvoir vous parler de ces quelques moments, si beaux et malheureusement si rares.

FIFA 09

Depuis trois années et un épisode de retour en grâce avec FIFA08, la série sportive de EA ne cesse de s'améliorer. FIFA 09 a été l'occasion de jouer en ligne avec plaisir (hein cousin) et de tester le nouveau mode de jeu Deviens Pro, consistant simplement à incarner un membre de l'équipe parmi les onze joueurs sur le terrain (enfin les dix joueurs de champ, puisque le gardien est une nouveauté de FIFA 11). Dans 98 parties sur les 100 que j'aurais pu jouer, les joueurs ne veulent incarner que des attaquants, et quand le choix ne leur est pas laissé, il monte quand même avec leur défenseur et cela donne une grosse bouillie que personne n'apprécie au final.

Mais dans 2% des cas le bon sens touche tout le monde et là...c'est magique. Une seule partie, une seule partie a été absolument parfaite. Six joueurs dans l'équipe dont je faisais partie étaient incarné par de vrais joueurs et sept dans l'équipe adverse. Dans le menu de sélection, pas de bagarre. Chacun se plie avec allégresse à son poste. Etrangement je me retrouve à jouer Milieu Offensif Droit, un poste d'habitude convoité rapidement, alors que je choisi en dernier. Le match débute et là tout se passe comme sur des roulettes et le plus étonnant c'est que les deux côtés on parfaitement joué. Ce n'était évidemment pas le top de la tactique, mais personne ne jouait perso.

J'ai eu l'occasion de m'illustrer sur un centre qui a payé et une passe en retrait qui a failli faire mouche. Nos adversaires ont été bien organisé en défense qui est souvent dans le floue dans ce mode de jeu et en attaque, ils ont marqué plus que nous, malgré une défense assez efficace et toujours prête à faire remonter le ballon rapidement. Au final le match était long (plus que les dix minutes par défaut) et nous avons finis par nous incliner 2-3. Mais le score importe peu, le moment était là!

 

Halo 3

L'expérience online global de Halo 3 m'a été tout particulièrement agréable. C'est actuellement le jeu sur lequel j'ai passé le plus de temps connecté. Le plaisir venait à la fois de la campagne solo que je pouvais refaire en duo en mode Légendaire, avec souvent des fous rires lors des passages les plus hardcore (l'Autoroute de Tsavo, l'abordage en Hornet qui démarre de la plage par exemple) mais aussi du fait que j'étais loin d'être mauvais. A vrai dire je n'ai jamais été un caïd, mais je me débrouille toujours pour avoir des scores raisonnables, positifs et qui n'handicapent pas l'équipe surtout.

J'ai tellement adoré écraser ces mecs que j'en ai fait des photos...

Halo3 a créé pour moi une des meilleurs après-midi de deathmatchs faisable. Avec un ami, côtes à côtes sur le canapé, nous avons raflé les victoires une à une. En duo contre trois autres binômes ou en match à mort huit contre huit, imbattables ou presque. Cet après-midi là j'ai fait un double frag au Laser Spartan, l'arme que je sais le moins utiliser. J'ai fait quinze frags sans mourir, cinq frags à la grenade collante dans la même partie et mon pote aussi tenait une forme Olympique. La pause boisson que l'on pensait dévastatrice sur nos stats n'a rien changé à la donne. Au final c'était grandiose, car même si nous n'avons jamais été les plus nuls dans le domaine, cette journée là avait un goût d'accomplissement, et nous étions les rois du Live.

 


Gears of War 2

Le jeu de Epic est une pure merveille. Bluffant graphiquement, capable de scènes outrageusement grossières comme parfaitement grave, avec un aspect si bourrin tout en évitant d'être complètement beauf. L'aspect solo arrache les cervicales, mais il y a encore mieux que cette campagne qui en duo est un régal.

Gears of War 2 a l'un des meilleurs mode multijoueur que j'ai jamais joué de ma vie. Il s'agit...de la Horde. The Hordeux comme dirait l'ami Akiru avec qui j'ai pratiqué ce mode. Pour ceux qui l'ignoreraient, la Horde consiste à affronter dix vagues d'ennemis cinq fois. Je pourrais simplement dire cinquante vagues, mais la stratégie à son importance grâce à la redondance de ses vagues. En fait la première vague va amener un certain nombre et type d'ennemis. La suivante un différent nombre et type d'ennemi. Ainsi de suite jusqu'à la dixième vague. A la onzième vague, on reprend la première mais avec une résistance physique adverse accrue. Et c'est là que ça devient fantastique.

Cette cabane est la safe zone si on s'y met tous. Quatre qui défende le bastion par le bas, et un sniper à l'étage. Et oui, de la stratégie dans Gears of War 2.

On se retrouve à cinq joueurs qui luttent pour leur survie, tentant de rester le plus grand nombre de vagues possibles. L'entraide est obligatoire. On tombe légèrement loin des autres, ceux-ci doivent venir à deux minimum pour ranimer le coéquipier tout en martelant les locustes pour les maintenir à distance. Le moment sacré arrive ici.
Il y a une vague précise qui amène des adversaires portant des boucliers. Il est impératif de récupérer ceux-ci pour pouvoir empêcher les locustes sur montures très dangereux au corps à corps, de passer la zone que l'on considère comme safe. Le plus fantastique, c'est que ce mode de jeu est tellement bien fait que plus d'une partie sur cinq, il suffit de montrer aux autres comment utiliser les boucliers (en les plantant dans le sol) pour que l'on forme un commando qui luttera jusqu'à la mort.

Sur cette partie, je suis mort juste de l'autre côté du bouclier, pendant que Akiru et un autre joueur résiste à la vague...épique!

Car le nombre réduit de coéquipier et le surnombre locuste poussent indubitablement à coopérer et avec joie. Jamais je n'ai autant sentie que j'avais des frères d'armes virtuels que pendant une partie sur Jacinto qui nous a mené à la 29ème vague. Personne ne prenait de risque sauf pour aller relever un pote en détresse. Tout le mode confiné sur les hauteur d'un escalier, chacun prenant à tour de rôle la responsabilité de replacer les boucliers pour qu'ils ne disparaissent pas entre chaque vague...encore une fois, la victoire n'était pas à la clé car atteindre et battre l'ultime vague en un run est une folie, mais ce n'est pas ça qui était important. J' ai simplement enfin eu les sensations que je recherche dans le multi. Etre sur la même longueur d'onde qu'une personne qui se trouve à des kilomètres de moi, ne serait-ce que pour une heure de lutte acharnée.

 

Splinter Cell: Chaos Theory

Avec son pouvoir de rétro-compatibilité, la Xbox360 m'a permis de refaire chacun des épisodes de ma série favorite (juste après Shenmue). Mais surtout, n'ayant pas été possesseur de la première table de basse de Microsoft, j'ai été comblé de pouvoir tester l'expérience online de Chaos Theory.

Je peux d'ailleurs affirmer que moi et Akiru toujours, sommes probablement les deux derniers joueurs ayant hanté les serveurs de Chaos Theory jusqu'à leur fermeture il y a peu. Encore une fois, c'est la coopération qui a créé des parties fantastiques. Chaque mission avait un caractère à la fois crucial et sous haute pression. L'instabilité de ma connexion internet (merci Alice) à l'époque de notre première partie commune ainsi que l'instabilité des serveurs même de Ubi, nous ont poussé souvent à recommencer une même mission le tout dans un capharnaüm incroyable. Car en plus des soucis techniques, les fonctionnalité de chat du premier XboxLive et le casque pourris de mon compère nous ont souvent causé des soucis d'exécution sur le terrain virtuel. Néanmoins, une fois ces obstacle franchis, rien n'était plus jouissif que de partager ses réflexions sur la marche à suivre.

Pas de panique, il sera mort avant d'avoir eu le temps d'appuyer sur sa gâchette.

Je pense que l'expérience a été d'autant plus forte que nous sommes tout les deux des fans de cet épisode particulièrement et de la série en général. Du coup le trip était renforcé et c'est encore une expérience online que je n'oublierais pas tout comme la suivante qui concerne...

 


Splinter Cell: Conviction

Si dans l'ensemble je n'ai pu m'empêcher d'être déçu et d'avoir revendu le jeu très rapidement après l'obtention des 1000G, il faut admettre que ce Splinter Cell est un jeu de qualité. Pas du calibre des quatre premiers épisodes (oui le quatrième tue la gueule aussi) mais franchement au dessus de la moyenne sur plein de points. L'un des points est donc son mode multi scénarisé auquel certes on ne pige rien, mais qui a le mérite d'offrir des beaux moment de bravoure.
C'est avec un certain Benbass, membre de Gameblog et joueur que j'apprécie énormément, que j'ai passé le temps en attendant Red Dead Redemption sur ce mode multi. Enfin je comptais seulement passer le temps au début, mais finalement on s'est vraiment éclaté. Bien sûr j'ai joué aussi avec Arktik et FaonDjo (mon cousin). On s'est tous bien fendu la poire sur le mode histoire en binôme.

Mais mon vrai frère d'arme dans la galère, celui avec qui j'ai sué sang et eau sur le mode survie absolument impitoyable et pousse au crime, c'est bien Benbass. Déclencher les executes a deux, vider des chargeurs sur les hordes d'assaillants, plonger les salles dans le noir pour obtenir de nouvelles option d'exécutions rapide et relever les miches de celui qui a trop encaissé, bon sang ce que c'était dur. Bon sang ce que c'était stylé...

 

 

Red Dead Redemption

Pourquoi il me court toujours après...laissez les caribous tranquille!

S'il est pour moi sans conteste, le GOTY de 2010 et ce malgré quelques maladresses dans la progression solo, RDR aura légèrement déçu sans doute mes attentes en terme de multi qui s'avèrent finalement moins rassembleur que je l'imaginais. Cependant son mode freeroam aura produit une après-midi géniale en compagnie de la communauté Gameblog.

Benbass (bah oui encore lui) nous a organisé bien avant la sortie du jeu, un groupe de gringos prêt à faire parler la poudre ou simplement à se déplacer en groupe dans l'Ouest sauvage. On était tellement nombreux que 80% des personnes que j'ai dans ma liste d'amis actuelle sur le XboxLive sont des membres de la communauté des cowboys de GB.

Attaque de clans, deathmatchs et balades de glandeurs...la vie quoi.

Finalement je n'ai peut-être pas besoin de répéter pourquoi j'ai adoré cette première excursion en groupe. Le fait que je ne connaissais pas encore la haute montagne qui est mon refuge naturelle en tant que caribou a fait que j'ai encore plus savouré de partir chevaucher sous la neige. Mais les fourberies de Kokoro et de son couteau magique me resteront aussi en mémoire. Pour plus de détails sur cette folle (mais pas gay) aventure voyez donc mon résumé de ma première journée sur Red Dead Redemption ici...

 

Au final, je pourrais citer encore quelques moments sur le fantastique Call of Duty 4, des parties endiablées de Left 4 Dead ou l'étrange mais passionnante option online de Demon's Souls mais ce sont ces moments là que je voudrais trouver plus souvent dans les mode en ligne. Loin du simple abattage de cible, de la simple course, une partie ou tout le monde d'un coup se retrouve à jouer dans le même but et pas forcément celui de gagner à tout prix pour soi. Evidemment la rareté de ces moments est peut-être ce qui les rend si géniaux au final, cela dit si je pouvais avoir ma dose de coopération immersive plus souvent, j'en serait ravie.