Certaines légendes du jeu vidéo cachent souvent des non-dits sur leur phase de développement. Ce fut le cas de Donkey Kong 64, un joyaux de la Nintendo 64 ne pouvant fonctionner sans le précieux Expansion Pack vendu avec. D'après Chris Marlow, un ancien programmeur de Rare, des contorsions techniques ont été nécessaires pour corriger un bug indécrottable. Sans l'utilisation de cet accessoire, ce fameux bug aurait rendu inutilisable ad vitam aeternam la cartouche DK64. Les 4MB supplémentaires sont venus au secours de Rare et du contrôle qualité de Nintendo, impuissants face à un défaut de programmation insoluble.
 
 
 
A l'origine, le Ram Pack lancé en 1998, a été conçu pour rehausser la qualité technique des jeux sans pour autant rendre ce périphérique obligatoire. De 4MB, la taille de la mémoire vive de la N64 passait à 8MB, une aubaine pour augmenter la fluidité, la qualité visuelle d'un titre phare. Ce jeu de Rare sera avec The Legend of Zelda : Majora's Mask était l'un des seuls à exiger ce périphérique pour fonctionner. En ce qui concerne Perfect Dark du même studio, l'Expansion Pack sera "conseillé".
 
 
 
A l'inverse, Space Station Silicon Valley 64 (Take2/1998) pourtant compatible avec cette extension, refusait de fonctionner correctement. Des freeze, des bugs visuels (certains décors peuvent être traversés en raison de leur instabilité), de jouabilité (collecte impossible) émaillent le jeu. Dans certains cas relatés, le jeu déniait poursuivre son chargement après l'écran de démarrage.
 
L'objet du délit