Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty fête cette année ses dix bougies ! Un anniversaire digne pour un jeu
qui a définitivement marqué les esprits. Véritable claque technique lors de sa première apparition à l'E3 2000, Metal Gear Solid 2 s'est même payé le luxe de faire tourner au ralenti le salon de Los
Angeles, chaque fois qu'une séance de présentation de son premier
trailer était projetée sur le grand écran de Konami. Du jamais vu
jusqu'alors, et c'est sans compter la dissimulation de Raiden jusqu'à la sortie du titre !  Dix ans plus tard, et deux épisodes après, Metal Gear Solid 2 reste, sans aucun doute, l'un des plus surprenants épisodes de la série.

Mais Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty, c'est aussi le premier et le seul épisode à ce jour à avoir été haché grossièrement par la censure en raison des événements du 11 septembre 2001. En effet, comme beaucoup de développeurs à cette époque, Kojima Productions se
voit contrainte d'amputer en toute dernière minute certaines scènes
finales du jeu qui se déroulent au cœur même de Manhattan. S'il n'y a
aucune incidence sur le scénario à proprement parler, la transition
entre les deux cinématiques finales, qui précèdent le combat entre Raiden et Solidus, donne pourtant un arrière-goût amer dont les fans ne se délesteront
jamais, même une décennie après. Mais la grande victime de cette censure reste probablement l'Arsenal Gear, personnage de métal, dont on ne voit finalement pas grand-chose. A peine l'avons-nous vu de nos propres yeux, que Raiden et Solidus se trouvent déjà sur le Federal Hall, dans un New York dévasté.

Mais que s'est-il vraiment passé entre Verrazano Bridge, dernier lieu visible dans la cinématique dans MGS2, et Manhattan, lieu où l'Arsenal Gear est venu s'échouer violemment ? L'analyse qui va suivre va tenter de
reconstituer les éléments qui ont été supprimés dans la version
définitive de Metal Gear Solid 2. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que si l'on met en relation la
trajectoire de l'Arsenal Gear avec l'histoire du jeu, cette scène n'est
pas du tout dénuée de symboles, très certainement voulus par Hideo
Kojima.

 

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