Nom de Joueur : SinShaark

Année de Naissance : 1985

Plateformes de jeu actuelles : PC, Xbox
360, PS3

Signe particulier : Vil comme un requin,
aime insulter les 'Ricains de 16 ans et moins, déteste Halo 3.

 

Profil
de Joueur.

 

Banalités Générales.

 

Je suis un gamer. Je crois que
dans ma vie, «Je suis un gamer» est l'une de mes phrases préférées, juste après
«Le Mur de Plank est une supercherie farfelue pour touristes géorgiens en
visite dans le Nevada» et «Crève, sale gauchiste anarcho-autonome». Je suis un gamer,
sans être du côté hardcore façon Human-Bot coréen ou, au contraire, heureux
amateur façon bouliste corse ou ado fashion en manque de sensations fortes. Je
suis de la classe moyenne supérieure [OK, le nain du fond], je suis
de la classe supérieure (tout court), pour qui le jeu vidéo est bien plus
qu'une passion : c'est, chez moi, un art de vivre.

Si pour certains, les créations
vidéoludiques ont pour première vocation d'amuser, elles sont chez moi une
absolue nécessité, sans être une dépendance (Je vous promets que je n'ai pas de
sueurs froides lorsque je ne touche pas une manette deux jours de suite), un
besoin naturel me permettant de combler ma curiosité, mon envie de défis, mon
souhait de rêveries. C'est aussi devenu avec les années, je dois l'avouer, un
certain reflexe.

 

Si quelqu'un aujourd'hui devait me poser la question « A combien de
jeux vidéos avez-vous joué jusqu'à aujourd'hui », il y a fort à parier que
je lui répondrai sur un ton amusé « Et vous, savez-vous combien de jours
vous avez vécu ? ». 20 ans de gaming (c'est là que beaucoup de
personnes font «2010-1985=25, 25-20= 5... Quoi ? »), avec, certes,
un budget fort éloigné de la bourse à Rothschild et sous l'oppression
quasi-permanent de parents complètement has-been tombant allégrement dans les
concepts faciles et niais tel que : « C'est trop
violent ! » ou « Tu y joues tout le temps », 20 ans de
gaming disais-je, ça laisse le temps pour tester un certain nombre de jeux.
Suffisamment en tout cas pour avoir de solides références à employer sans
modérations, suffisant aussi pour m'être fixé sur mes préférences et mes
attentes.

Préférences.

Elevé au biberon du RPG à l'ancienne et jeux de plateforme bien
old-school, puis tombé dans le chaudron du FPS (Oh yeah guy, I was in
«Normandie»), il demeure aujourd'hui que je suis un joueur touche-à-tout, ayant
une nette préférence pour les RTS, les titres de gestion-simulation, et pour
les simulateurs en tous genre. Je ne rechigne cependant pas à décapsuler des
têtes de Locustes, à assassiner arbitrairement des piétons sans défense et
autres policiers tentant de me serrer par après, à transformer en Apéricubes©
kyrielles de monstres.

Attentes

En règle générale, comme la majorité des joueurs, j'attends d'un jeu de
la surprise, quel qu'il soit. J'aime être surpris par le réalisme d'un
simulateur de vol, j'aime sentir les réactions différentes des voitures, être
pris à contre-pieds par un scénario bien ficelé, ou enfin, être bluffé par un
gameplay innovant.

Je suis de plus en plus
demandeur de jeux à histoires, à la narration étudiée et bien menée, demandeur
aussi de jeux sortant des sentiers battus. Ma plus grande attente demeure celle
de voir un jour une création pouvant me plonger dans un univers unique, loin de
toutes les règles et réactions connues, un jeu fait que de surprises.

Enfin, j'attends toujours la
prochaine génération de graphismes, peut être pas si lointaine, cette
génération qui saura rendre des drapés plus vrai que Nature, ne s'enfonce pas
dans le sol, des graphismes où les problèmes de collisions de seront plus un
souci. Comme on dit, l'espoir fait vivre.

Cependant, malgré toutes ces
attentes, je reste un joueur heureux, loin d'être blasé, pleins de souvenirs,
bons comme mauvais.

 

Mauvais souvenirs

 

Je suis peut-être un être
chanceux, ou suis-je sans doute un imbécile heureux, mais je n'ai pas pléthore
de mauvais souvenirs. Il en existe tout de même quelques uns. Et pas
nécessairement de mauvais jeux.

 

Magic Carpet : La
frustration absolue. Une promesse de jeu annihilée par un ordinateur
capricieux. Il n'existe rien de pire. Savoir que le jeu n'est pas mauvais et ne
pas pouvoir y jouer, tout simplement parce qu'il était impossible de trouver un
compromis entre mémoire vive et mémoire paginée. J'aurais quand même profité de
la jaquette, à défaut de plus.

 

Les jeux de bastons :
L'expectative d'un défouloir numérique transformer en 13° Plaie par un nain de
6 ans mon cadet que j'appelle mon frère. J'aurais pu aimer le défier si ce
dernier n'avait pas eu la fâcheuse idée d'être très bon. Trop bon. Surtout
meilleur que moi.

 

Halo 3 : Certains
regrettent leurs mariages, d'autre d'avoir tenté une destination exotique pour
pas cher, personnellement je regrette Halo 3. Je déteste Halo 3. Je hais Halo
3. 55 millions de dollars de développement, 100 millions de budgets marketing,
des pubs et trailers alléchants, un espoir de combats épiques à la sauce space
opera pour... un vulgaire jeu de shoot archaïque à la fin misérable et boiteuse.
On m'a vendu un mode Légendaire infinissable à moins de 4 joueurs, il fut plier
en 7h à deux. Et comble de tout, des
millions de personnes l'on acheté et une grosse partie d'entre eux l'adule.
Maintenant je suis prévenu : je me méfie des maquettes et des images de
synthèse.

 

Bons souvenirs

 

C'est déjà autres choses. Il en
existe beaucoup plus. Nettement plus. Difficile même de faire une liste. Cela
pourrait être un billet à part entière. Cependant, pour bien faire, tentons de
résumer :

 

Les RPG : Bien que
jouant nettement moins au RPG aujourd'hui, j'ai en mémoire moult de bons
souvenirs liés aux RPG. Quel ne fut pas mon plaisir lorsque j'ai débarqué la
première fois dans le monde en 3D de Morrowind, ou dans l'épisode suivant,
Oblivion, pour lequel j'ai cassé ma tirelire en achetant une Xbox 360. Je
souris aussi à chaque fois que je pense à la saga Ultima, en ce temps à
l'Imaginaire bouillonnait plus que le PC que l'on avait en face de nous. Quel
plaisir ce fut aussi de voir mon frère Lintu joué sur GameCube, le voir
enchainer les combats sur Tales of Symphonia ou encore Baïten Kaitos.

 

La série des NHL d'EA Sports : Sans doute les jeux sur lesquels j'ai passé le plus de temps. Et pris
mon plus grand plaisir. Sur le 05 par exemple, et son légendaire mode «Free For
All», sur lequel on se tirait la bourre avec Lintu, les plus récents aussi,
incorporant le très efficace mode «Be a Pro». Les jeux de sports en général ont
toujours donné lieu à de belles oppositions et des instants mythiques (les
tacles sur gardiens sur ISS/PS1 ?)

 

Les jeux de shoot : La
coopération sur les FPS. Ce sont des moments d'anthologies à eux seuls et à qui
je dois mon surnom. Combien de parties en local, LAN, sur le Live ou serveurs
dédiés. Combien de plans, traquenards, planques pour vaincre l'ennemi. Combien
d'engueulades à cause des FPS. J'aurais mille histoires à raconter dont un
sacrée nombre me font encore rire aujourd'hui.

 

 

Conclusion

 

Pour conclure, j'ai eu une autre
vie dans ma vie. Une vie numérique, dans laquelle j'ai amassé de l'expérience,
des souvenirs, dans laquelle j'ai évolué et que j'ai vue évolué. Je ne suis pas
un joueur d'Elite, mais un joueur passionné, qui a grandi dans cette culture
vidéoludique et qui compte bien vieillir avec. Comme on dit dans le jargon, je
suis un gamer.