Les jeux vidéo, c'est vraiment un passe-temps d'hiver. Quand j'imagine la session de jeu parfaite, c'est avec de la grosse pluie ou neige dehors, un froid de canard, mais moi, je suis tranquillement à l'intérieur, le chauffage à fond, mon chat sur les genoux, emmitouflé sous une grosse couette. Plus important encore, avec un bon gros chocolat chaud à côté, un casque sur les oreilles, et personne chez moi.

Evidemment, je prends aussi beaucoup de plaisir à jouer en groupe, mais la bonne grosse session de jeu, c'est comme ça que je l'imagine. Et que je continuerai à l'imaginer d'ailleurs.

Depuis quelques jours, il fait très chaud, et mon intérêt pour les jeux vidéo descend proportionnellement à la montée du thermomètre. Non, pas spécialement que j'aie grand-chose d'autre à faire. De la musique, des séries, un peu de lecture, quelques ciné, beaucoup de glandouille. J'allume la console une vingtaine de minutes par jour, tout au plus, alors que je suis en plein dans un jeu que j'adore (Warriors Orochi 3) et que ma pile de jeux à faire continue à augmenter.

 

Pourtant, je préfère ne rien faire plutôt que jouer. Bizarre. Quand j'étais gamin, j'associais souvent l'été avec les vacances, donc forcément, un max de temps pour jouer. J'étais même fan du concept de jeu de l'été : des sous pour un jeu et un seul, et il faut que celui-ci me tienne deux mois. En allant chez mes grands-parents dans le sud, j'amenais souvent tout mon barda, PlayStation / Nintendo 64, puis PS2 / Xbox / Gamecube. Ils m'offraient souvent un jeu quand j'arrivais là-bas, donc je les amenais toutes histoire de ne pas être limité dans le choix du support.

Mais ça, c'était avant. Je ne sais pas si j'entre dans une période de blasitude vidéoludique comme il m'arrive d'avoir de temps en temps, mais en tout cas, il n'y a que mon iPad sur lequel je joue, tranquillement sur le trône. Le reste, niet, même l'excellent Everybody's Golf sur Vita que je me suis juré de terminer avant septembre.

Hiver, reviens vite, tu manques à ma 360.