Bon, sans vouloir vous refaire le coup du Girp, on continue cette semaine avec un autre jeu d'Edmund McMillen, que vous connaissez sans doute pour Super Meat Boy et dont j'avais parlé pour Don't Look back, et le voilà de retour avec un de mes coups de coeur de la semaine : Time Fcuk.

 

Vous allez me dire : What the fcuk ? En effet, dans ce jeu flash (oui, on revient au Flash pur et dur), vous incarnez un petit personnage qui va rencontrer son "lui du futur", revenu en arrière de 20 minutes dans le temps pour lui demander d'entrer dans une boîte. C'est alors qu'il se retrouve coincé dans une succession de niveaux franchement bien foutus, où les plate-formes sont à chaque fois réparties sur deux couches, et vous pourrez-vous même passer de l'une à l'autre, ce qui sera source de casse-têtes franchement bien foutu.

Et puis Time Fcuk, c'est aussi une ambiance. Bien évidemment, niveau graphique et sonore, c'est toujours aussi maîtrisé, quoiqu'un peu fatiguant pour les yeux à la longue. Mais c'est surtout une écriture : au fur et à mesure des réflexions de votre alter ego du futur, qui semble devenir de plus en plus étranges, et de l'apparition d'une légère ... excroissance sur votre tête, le jeu devient de plus en plus déroutant, voire totalement absurde, et c'est justement ce qui fait la force du jeu : entre son ambiance assez prenante au premier degré (même si l'on sent encore l'immense influence de Portal) et son humour au trente-sixième degré, j'ai grave kiffé ma mère (oui, c'est bon, j'ai plus de batteries ni de temps pour terminer le post donc je finis comme je peux ...)

ICI !