On continue ce tour d'horizon des quelques jeux que j'ai pu tester au PGW avec F3AR par Monolith Production.

     La démo démarre par une cinématique qu'on ne peut pas passer. L'histoire ne m'intéressant pas le moins du monde, j'aurai bien aimé la zapper, j'ai donc attendu que celle-ci passe en reluquant les bornes (ou la fille) d'à côté.

     Le jeu débute alors et le personnage que l'on incarne se retrouve dans un appartement fortement lugubre et délabré. Avec pour seul arme un pistolet, il va falloir se sortir de cet immeuble devenu un véritable enfer. Premier point positif, le level design des appartements qu'on visite est particulièrement glauque, avec des inscriptions rouge sang sur la plupart des murs, des rangements sans dessus dessous, et une luminosité clignonante des écrans de tv bleu et des quelques néons vacillants. Autant dire qu'on est sacrément mal à l'aise ! L'ensemble rappelle d'ailleurs fortement Condemned. Et ce n'est pas la présence de quelques énergumènes devenus complètement fous qui viendrait le contredire.

 

Très glauque, l'environnement rappelle fortement Condemned.

     Bien sûr l'élement le plus spécifique des F.E.A.R. est toujours présent, à savoir un bullet-time déclenchable à volonté pour autant que la jauge qui se remplit automatiquement ne soit pas vide. Si cela permet de gagner en facilité et en dynamisme, j'ai l'impression que l'effet est de plus en plus moche au fil des épisodes ce qui n'est pas l'idéal sachant le nombre de fois qu'on l'utilise. Pour le reste, ça reste du FPS basique, on avance, on ouvre des portes, on tire sur deux-trois gugus. Puis vient une apparition très furtive d'Alma sur un balcon à l'opposé qui nous rappelle qu'on est bien devant F.E.A.R. et pas Condemned. J'ai terminé la démo mort, encerclé par trois-quatre hystériques dans une cave, sans munitions en recherchant en vain une porte de sortie. Pas facile de ressentir des émotions au salon, mais il se peut bien que seul chez soi, ça risque de faire son petit effet.

J'en pense quoi ?

     Fondammentalement très basique, F3AR garde de bonnes chances de plaire aux fans de FPS horrifiques. Techniquement pas forcément génial, le level design reste accrocheur avec une ambiance tout à fait lugubre et un immeuble complètement délabré qui devrait bien foutre les choquottes à celui qui y jouera seul dans le noir. Avis aux amateurs pas trop exigeants.