Cet épisode est un à cas à part : c'est le premier et seul  remake officiel d'un Metroid , celui du premier opus sorti en 1985 sur NES. Et quitte à mettre une majorité de joueurs sur le carreau, pourquoi changer une recette vieille comme le monde ? Quand cette même recette a, pendant 20 ans, fait le bonheur (ou malheur, c'est selon) de milliers de joueurs prompt à se perdre dans des dédales interminables de vaisseaux, grottes, cavernes et on en passe...

Parti de ce constat, les développeurs de R&D1 reprennent donc la formule de Metroid Fusion, sorti sur Game boy Advance 2 ans auparavant, en ajoutant cette fois un éventail de ce qu'a donné la série dans l'ère 8/16 bits, en particulier de Super Metroid.Mais le fait de repartir  chronologiquement du début apporte ici une  certaine valeur symbolique à cet épisode, comme si toutes dérives des Metroid sorti sur Gamecube étaient un temps suspendu, pour en revenir finalement à son statut primordial.

C'est avec cette idée que le joueur remarquera alors une difficulté accrue, lâché au beau milieu d'une planète hostile à exploré de fond en comble.Car comme tout bon Metroid qui se respecte, l'exploration est ici de mise, et trouver tout les items disséminé ça et là dans les nombreuses zone doublera, voire triplera facilement une durée de vie pas conséquente à la base. Pas la peine non plus de compter sur des didacticiels qui n'ont rien à foutre là, puisque  le joueur se voit d'office catapulter dans le feu de l'action...

 Graphiquement le jeu est dans la veine des épisodes 2D, c'est-à-dire sombre mais avec des niveaux à la tonalité parfois plus chaude, et surtout aux thèmes variés. C'est d'ailleurs un des points qui démarque cet épisode à ces petits camarades. Les tableaux se suivent mais ne se ressemblent pas, à l'inverse d'un Metroid Fusion où l'univers était beaucoup plus « froid » et « mécanique », le jeu se déroulant majoritairement dans des couloirs de vaisseaux...

 Pour  l'aspect sonore on retrouve évidemment le thème cher à la saga, remixé pour l'occasion et gagnant en puissance dans ses envolées. Sinon on reste en terrain connu, avec des variations plus exotique, appuyant aussi des moments « clés », comme la découverte d'une certaine civilisation bien connu des fans de Metroid...

 

Pour finir :

Metroid Zero Mission n'a qu'un seul véritable défaut : il est court. Pour le reste, c'est du « pur » Metroid, ce qui est déjà un gage de qualité en soi. Mais c'est surtout une occasion en or pour se replonger dans l'épisode « pilote » de la série, sans forcément passer par la case retro gaming hardcore, et profiter d'une refonte salvateur sans dénaturer l'esprit du titre. A une époque où la fidélité dans le domaine ludique n'est plus vraiment à l'ordre du jour, soyons un peu « old school », ça n'arrive qu'une fois tout les dix ans.

 

 

 

7