Voilà (enfin) le nouveau Fureur manga ! Boulot et Gamescom ont retardé sa venue (ben ouais quand on jouait pas on buvait). Cette semaine au programme, deux animés de 2010 (enfin en partie pour l'un des deux), Durarara!! et Nodame Cantabile. Egalement à l'affiche, un animé de 2006 (mais qui a duré jusqu'au début de l'année), Gintama. Ce seront donc une fantaisie urbaine, un slice of life axé sur la musique et un animé totalement déjanté !


Durarara!!


Premier animé de ce nouvel article, Durarara!! (ou DRRR!!). Grosse surprise de ce début d'année 2010, on a là un animé qui mêle légendes urbaines, slice of life et histoires croisées. Le tout donne un mélange très original et rafraichissant dans la masse de shonen et shojo sortant chaque année. Dépaysement garanti !

La série est créée par le studio Brain's base et réalisée par Takahiro Omori. Si ces noms vous disent quelque chose, c'est que vous avez peut-être vu Baccano!, produit par ces mêmes personnes. Elle a été diffusée du 7 janvier au 24 juin 2010 (eh ouais c'est tout récent).


DRRR!!

L'histoire se déroule à Tokyo, et plus précisément dans le quartier d'Ikebukuro. D'ailleurs tout se passera dans ce quartier, et du coup les lieux sont plutôt bien détaillés, reprenant les éléments essentiels de ce quartier comme le SEGA center (très important le SEGA center !). Bon quand je dis l'histoire, je devrais plutôt dire «les» histoires, car Durarara!! n'a pas vraiment de personnages principaux, on va suivre plusieurs groupes/personnages dont les histoires vont se croiser et intéragir entre elles.


Kida, Anri et Ryugamine, que vous allez voir dans presque tous les épisodes

Les personnages sont très variés et originaux. Si de base on se dit qu'on est tombé sur un shonen basique, les premiers personnages présentés étant lycéens (avec le classique type qui débarque de sa cambrousse pour arriver à Tokyo), le premier épisode a tôt fait de nous montrer un bon panel de personnages n'ayant aucun rapport avec eux. D'ailleurs au départ j'ai cru que c'était juste des personnages secondaires qui allaient faire des apparitions de temps en temps. Mais en fait non. Les trois personnages vraiment principaux vont vous paraître banals au premier abord, mais chacun a son petit secret qu'on va découvrir.
Le surnaturel est présent sans l'être trop, la plupart des personnages n'ayant rien de spécial à part leur secret, qui n'est d'ailleurs pas forcément surnaturel.


Un sushi chez Simon ça vous dit ?

Bon jvais avoir du mal à vous détailler tout les personnages, jvais vous faire un ptit pitch des plus marquants. On retrouve ainsi Shizuo, toujours habillé en serveur/majordome, qui déteste la violence mais ne peut contrôler ses accès de rage (qui finissent souvent par un lancer de distributeur de boisson dans la tête de quelqu'un). Simon, une montagne de muscles black qui curieusement est russe et passe son temps à donner des flyers pour un restaurant de sushis russes (bon il effraie pas mal de gens :P). Celty, la fameuse légende urbaine d'Ikebukuro, motarde au casque à oreilles de chat qui roule toujours avec ses phares éteints (et qui a perdu sa tête accessoirement). Bref des personnages hauts en couleur, et même ceux qu'on pourrait trouver «plats» au premier abord ont leurs secrets qui nous seront dévoilés au cours de la série. Celle-ci prend du coup un aspect très slice of life, avec des transitions entre les personnages très bien faites. On aura par exemple des personnages qui en croisent un autre, le point de vue change alors à celui-ci et on continue l'épisode avec lui.
Le narrateur de l'épisode est en général le personnage que l'on est en train de suivre, chacun ayant sa propre histoire. Les histoires de chacun sont connectées entre elles et tissent au fur et à mesure que l'on avance un scénario global.


Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Shizuo déteste la violence

Les décors sont très bien rendus, notamment la ville, qui est vivante sans pour autant négliger de mettre en avant les personnages principaux. Ainsi les personnages en arrière plan seront en général dessinés mais laissés en blanc ou gris, voire avec une touche de couleur pour les membres des Yellow Scarfs ou des Blue Square (des gangs d'Ikebukuro). Comme on pouvait l'attendre d'un animé de 2010, l'animation est plutôt léchée, les effets surnaturels ou les reflets sont vraiment bien rendus. Le chara design est également de qualité, tout en gardant un côté réaliste (après tout c'est un animé avec du surnaturel saupoudré dans notre réalité), que ce soit pour les personnages principaux ou les quelques autres protagonistes de certains arcs/épisodes.


Celty Sturluson, légende urbaine de son état, et son casque à oreilles de chat <3

La BO brille surtout au niveau des openings/endings, le reste est de bonne qualité mais fait surtout office de musique de fond. On retrouve ainsi des thèmes suivant les personnages au fil des épisodes. Le tout se laisse écouter, mais ce n'est clairement pas un OST que vous mettrez au volant ^^

1er opening :

2e opening :

Comme vous l'aurez sans doute compris, c'est pour moi l'animé (hors nouvelle saison ou continuation) de 2010 à voir absolument. On a là un animé rafraichissant qui nous emporte dans un univers très proche du nôtre mais qui possède justement ces petites touches de surnaturel et de surprise qui permettent de faire marcher notre imagination et de nous faire regarder épisode après épisode. Les personnages sont suffisamment différents de ce qui se fait habituellement pour vous accrocher, et même si certains épisodes sont moins bons que les autres, on enchaîne avec plaisir pour en savoir plus sur nos personnages préférés.


Nodame Cantabile


Deuxième animé, Nodame Cantabile. Cet animé porte sur le thème de la musique classique, vous allez d'ailleurs en entendre à tous les épisodes. Il a été créé par le studio J.C. Staff et réalisé par Kenichi Kasai. Trois saisons sont actuellement sorties, la première en 2007, la deuxième en 2008 et enfin la dernière en début d'année 2010.


En fait ça se passe rarement comme ça...

Le scénario, bien que basique, est ici bien présent. Son déroulement en revanche tient plus du slice of life, avec échange du point de vue entre nos deux personnages principaux et épisodes ne se suivant pas forcément. Il y a bien de la romance dans l'animé (ben oui avec un homme et une femme en personnages principaux...) mais ça reste vraiment dilué par rapport au reste, et le comportement de Nodame permet d'éviter une romance à l'eau de rose classique.


Mais plutôt comme ça : bim dans la bouche !

Nodame Cantabile, c'est avant tout le récit de l'ascension d'un génie dans son domaine. Il ne part pas de rien comme dans beaucoup d'animés de ce genre (comme Hikaru no Go par exemple) mais possède déjà un passif et des acquis. Ce génie, c'est Chiaki, pianiste brillant, et son rêve est de devenir... chef d'orchestre (ceux qui ont répondu pianiste vous sortez). On va donc le suivre pendant ses années de lycée (un lycée de musiciens) et sa "montée en puissance". D'ailleurs vous allez tout savoir de lui : ce qu'il pense, ce qu'il trouve important, comment il est devenu aussi bon en musique...
La question que tout le monde se pose : pourquoi est-ce qu'il étudie au Japon si il est si bon. Et là je vous répondrai qu'il a peur des avions, ce qui doit être son plus gros défaut. Donc il ne peut rejoindre Sebastian Vieira, chef d'orchestre qu'il a rencontré étant petit et qu'il considère comme son mentor.


Chiaki (il avait l'air sympa quand il était gamin !) et son mentor, Sebastian Vieira

Bon là vous me dites que j'ai parlé de deux personnages principaux. Pis pourquoi l'animé s'appelle Nodame Cantabile hein ? Et bien tout simplement parce qu'à côté de notre maniaque bosseur, on a Nodame, Noda Megumi de son vrai nom. Si Chiaki est très strict dans sa musique, Nodame joue elle comme elle le sent, se contrebalançant des tempos et faisant ça pour le plaisir. Elle est également aussi bordélique que Chiaki est maniaque, ne sait pas ce qu'elle veut faire plus tard et vit complètement dans l'instant présent. Bref vous l'aurez compris, c'est le parfait portrait de l'anti-Chiaki.


C'est beauuuuu (oui j'avais rien à dire)

Évidemment on a comme dans tout animé qui se respecte des personnages secondaires. Ce sont eux qui posent un peu problème dans Nodame Cantabile, étant donné qu'on va quelque fois avoir un épisode concernant un de ces personnages alors qu'on ne le reverra plus deux épisodes plus tard. Pour le coup on aurait aimé soit les voir plus, soit ne pas leur consacrer autant de temps si c'est pour disparaître.


Nodame au piano

L'attrait principal est évidemment le développement des personnages, et de ce côté là c'est juste un régal. Si au premier abord Chiaki est froid et arrogant, et que Nodame est... useless, on découvre très vite des facettes des personnages qui nous font nous attacher à eux. La série est également parsemée de moments de rire, surtout grâce à Nodame et ses expressions à la con. Les personnages évoluent vraiment au cours de la série, Chiaki devenant plus humain (ce qui se verra principalement avec ses relations avec les orchestres et les musiciens), et Nodame devenant... en fait son caractère reste le même, c'est surtout au niveau de sa musique et ses motivations qu'elle évoluera. Les efforts des personnages, leurs frustrations quand ils n'avancent pas, leurs joies à leurs réussites, enfin bref leurs émotions sont très biens rendues, et on prend vraiment beaucoup de plaisir à les voir évoluer jusqu'au final de la série.


Chiaki qui dirige

Les graphismes sont jolis dans l'ensemble, le style est réaliste sans l'être vraiment, avec quelques effets de SD (concernant principalement Nodame) ou des expressions exagérées. Il colle en tout cas parfaitement au côté humoristique, tout en sachant rester sobre dans les moments plus "sérieux". Le truc notable par rapport à d'autres animés est l'ajout d'effets CG. Bon c'est pas comme un film de Georges Lucas, ils en ont pas mis partout dès qu'un personnage fait un demi tour hein. Au contraire ils sont utilisés pour mieux montrer comment les musiciens jouent de leur instrument et insérer des mouvements qui auraient été difficilement faisables autrement. C'est une bonne idée à la base, mais quelquefois l'effet ne colle pas au reste de la scène ce qui gâche un peu le truc.


Bon là ça se voit pas trop, mais c'est des CG en vrai

Qui dit animé sur la musique dit... musique ! Mis à part les openings et endings, vous vous en doutez, on a principalement de la musique classique. J'aime beaucoup le premier opening, les deux autres ne m'ont pas marqué plus que ça. Les 1ers et 3e endings sont sympa aussi, mais on a vu 'achement mieux ailleurs. Bref passons aux affaires sérieuses : la musique classique, après tout on est là pour ça didiou ! Des médisants pourraient me dire que le studio a eu la tâche facile (ben ouais du classique c'est pas comme si on pouvait en trouver partout hein ?), mais en fait non. Parce qu'au lieu de vous coller toujours le même morceau lors de répétitions ou de découvertes de morceaux, ils ont créé un orchestre, le Nodame Orchestra et demandé à un vrai chef d'orchestre de le diriger (James DePreist, à l'époque chef d'orchestre permanent du Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra). Le résultat est à la hauteur de l'effort, et on peut sentir (dans l'animé) la progression sur les morceaux, pour arriver aux œuvres sublimes que l'on connait. D'ailleurs niveau œuvre il y en aura pour tout le monde, on pourra entendre à peu près de tout, du solo à l'orchestre, en passant par des duos ou de la musique de chambre. Pour les compositeurs pas de jaloux, on découvre ou redécouvre avec plaisir des morceaux de Rachmaninoff, Mozart, Schubert, Debussy, Beethoven, Bach et bien d'autres encore. En bref le côté musical de la série est une réussite totale.

opening :

Concerto n°2 pour piano de Rachmaninoff (bon avec des commentaires du critique, mais focalisez-vous sur la musique) :

Que vous aimiez ou n'ayez jamais écouté de musique classique, laissez-vous tenter par cet animé. J'étais peu convaincu à la base, mais on se laisse rapidement happer par les musiques accompagnant l'animé et l'humour apporté par Nodame. Même la petite intro où l'on voit Chiaki est excellente, avec son point de vue et le point de vue de Vieira ^^ Alors certes certains me diront "gnagnagna shojo", mais ce côté là de l'animé n'est vraiment visible qu'à partir des 2e et 3e saisons, et encore il est vraiment dilué dans la masse de ce qui se passe. Au final c'est bien la musique qui est mise en avant, et c'est vraiment un régal.


Gintama


Gintama... ah Gintama. Cet animé est assez ancien mais reste pourtant assez méconnu aux USA et en Europe, sans doute parce que certaines références sont assez difficiles à comprendre sans connaître les personnalités japonaises. Il a été créé par le studio Sunrise et réalisé par Shinji Takamtsu. Sa diffusion s'est faite de 2006 jusqu'en début 2010, en tout quatre saisons de 50 épisodes chacunes (201 épisodes au total). A noter que l'animé a longtemps été programmé juste avant Bleach, d'ailleurs on retrouvera certaines références à cela dans quelques épisodes. Gintama est à la fois peu et très accessible. Très accessible pour son humour pipi-caca, son slapstick, ses énormités et autres incohérences, et difficile d'accès pour son orientation otaku, parodie de phénomènes de société japonais ou jeux de mots difficilement traduisibles.


Gintoki, Kagura et Shinpachi, nos fameux yorozuya

Gintama ne possède pas de scénario, c'est un animé épisodique. Il y a des story arcs, mais chacun est indépendant et ils sont en général séparés par des épisodes (et quand je dis des, la majorité des épisodes sont indépendants) n'ayant rien à voir (mais alors rien du tout ! ) et souvent totalement décalés. D'ailleurs Gintama est un animé totalement décalé, on sent bien que les scénaristes ont pris quelque chose avant de faire les épisodes (ou alors ils écrivent depuis une jolie cellule capitonnée). L'animé est irrévérencieux au possible, ne lésinant pas sur les insultes, les blagues scato ou l'exhibition pure et simple (Kondo ftw !). Bon bien sur on a le droit à la censure façon flou pour ces deux derniers.


Le slip jaune, c'est tendance !

L'animé commence comme un chanbara classique : un samuraï seul face à des hommes armés, près à en découdre. Sauf qu'au lieu du combat qu'on attendait, celui-ci s'enfuit en prétextant avoir un soap à regarder. On est mis directement dans l'ambiance avec ce premier épisode façon course poursuite qui nous présente les personnages, suite auquel on a un arc au cours duquel on découvrira comment ils se sont rencontrés.

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Les robots aussi ont leurs besoins !

Les personnages, parlons-en. On suit les aventures des yorozuya, en gros des personnes dont le métier est de faire n'importe quoi contre de l'argent. De l'argent, on n'en verra pas beaucoup, par contre niveau n'importe quoi vous allez être servis ! C'est bien simple, les personnages principaux seraient les losers de n'importe quel autre animé.
On a Sataka Gintoki, le personnage principal (Gintama veut dire cheveux d'argent), samuraï «à la retraite» qui passe son temps à ne rien faire, lire shonen jump ou se décrotter le nez, quand il n'est pas en train de se baffrer de sucreries. Accessoirement c'est un des meilleurs combattants au sabre de son époque.
On a ensuite Shinpachi, un jeune samuraï à lunettes qui tente de sauver le dojo de son père avec sa soeur. Il est habillé en «kimono façon jogging» ('fin son kimono me fait penser à un jogging) et est le straight character de la série (en gros il reste toujours sérieux et pointe les absurdités avant de se faire basher copieusement).
Enfin on a Kagura, jeune fille d'une race extra terrestre ressemblant aux humains mais dotés d'une force monstrueuse et se battant avec des parapluies blindés faisant également office de mitraillette. Son occupation favorite est de manger, d'ailleurs mieux vaut l'avoir en photo qu'à table !


Combat de pères noëls au clair de lune...

Autour de notre équipe de choc gravitent des personnages secondaires. Là encore c'est varié et totalement barré, allant du chef du shinsengumi (la police politique de l'époque) exhibitionniste et stalker à la ninja masochiste et accro au nattô en passant par un samuraï tête en l'air et assez crédule. D'ailleurs certains d'entre eux sont nommés d'après des personnalités de l'époque ayant vraiment existé, comme le trio du Shinsengumi (police politique de l'époque) ou Katsura, un politicien de l'époque (et ici le samuraï le plus débile de tout les temps).
En bref une fine équipe.


Kagura dans toute sa splendeur, elle a trouvé un "casseur d'oeuf"

Parlons de l'époque de l'animé : si de premier abord on pense avoir à un japon féodal de l'ère Edo, on se rend vite compte que ce n'est qu'une partie d'un tout : en effet des extra terrestres, les Amanto, ont envahi le Japon et dirigent à présent le pays. On pourra donc croiser, cotoyant des hommes armés de sabre, des télé au look «féodal», avec un toit japonais monté sur celle-ci, des robots, des bateaux spatiaux (oui vous avez bien lu !) ou encore des chiens extra terrestres géants.


J'intitule cette oeuvre : gagnons du temps. Discours débile marche aussi

Les premiers épisodes ne témoignent pas de la vraie qualité de la série, l'auteur ayant eu du mal à se lâcher au départ, mais on arrive vite à des épisodes excellents. On alterne les arcs sérieux (enfin je devrai dire construits avec une orientation combat) et des épisodes indépendants où il peut se passer n'importe quoi. Pour citer quelques exemples, je pourrai prendre l'absence de « 4e mur », ce mur qui sépare la fiction de la réalité par l'intermédiaire de votre écran de télévision. Dans Gintama, il n'est pas rare de voir un dialogue sur n'importe quoi, et que le personnage vous lâche un petit « super on a gagné 5 minutes sur le programme ! ». Attendez-vous à quelques écrans figés de l'appart des yorozuya avec en fond sonore des discussions entre Gintoki, Kagura et Shinpachi ! Je pourrai aussi parler de cet épisode se déroulant entièrement dans des toilettes, dans lesquels 4 personnages sont bloqués faute de papier. S'en suit des machinations de chacun pour prendre l'avantage, avec des plans tordus à la Death Note/Code Geass pour prendre l'avantage sur les autres.


Un combat psychologique, qui sera le vainqueur ?

Les dessins accusent un peu leur âge, on sent qu'on est loin du niveau de détail et d'animation des sorties de ces dernières années. Le style est d'ailleurs assez «old school» et ressemble aux classiques des années 90 (en améliorant quand même le schmilblick). Cependant contrairement à beaucoup d'animés, le style des personnages reste plutôt réaliste (en dehors de certains effets pour exagérer les émotions) avec des yeux de taille normale et des personnages bien proportionnés. Les épisodes plus orientés bastons sont très bien réalisés et les combats très lisibles, on sent qu'un effort a été fait là où il le fallait, ça fait plaisir. La SF a été intégrée de manière originale à ce Japon féodal, et a une sorte de cachet rétro (mais un rétro différent de tout ce que j'ai pu voir ailleurs) très plaisant.


Toi aussi tu aimes le 8 bits ?

Au niveau de la bande son, je dois dire que la musique ne m'a pas marqué. Certes il y a des musiques épiques pour les combats, mais le reste du temps vous serez trop pliés en deux en écoutant les personnages pour vous en soucier. Les endings sont très sympas et plutôt variés, les openings sont mensongers au possible sur le contenu de l'animé (d'ailleurs il y a un épisode là dessus, avec chaque personnage qui fait son propre opening) mais s'écoutent bien également. Le gros point fort de Gintama au niveau sonore, c'est son doublage. Franchement, certaines fois rien que le ton des personnages vous fera rire. Le doubleur de Gintoki est un dieu vivant (c'est lui qui fait le doublage de Kyon dans la Mélancolie de Suzumyia Haruhi, mais ici il est encore meilleur) !

Allez voilà le premier opening (bon c'est pas les bonnes images, mais j'ai pas réussi à le trouver en normal)

Et le 2e ending (qui me reste toujours dans la tête après l'avoir écouté >_<) super original :P

Bon au final jme rend compte que je suis parti un peu dans tous les sens. Si vous cherchez un animé sans prise de tête, que vous pouvez regarder quand vous le voulez sans vous rappeler des 150 épisodes précédents, Gintama est pour vous ! Si vous aimez les combats badass avec des catch phrases bien couillues, Gintama est aussi pour vous (fin faut écluser quand même :P). Si vous aimez les parodies débiles et l'humour cradingue, Gintama est encore pour vous ! Enfin si vous cherchez un animé qui fait tout ça, avec des personnages attachants, des histoires complètement débiles et du WTF?! toutes les deux minutes, foncez ! Cet animé est "Volken approuved" !


Volken approved !

Voilà c'est encore fini pour cette fois-ci, je sais que vous êtes déçus. Bon pour la prochaine fois je vous donnerai un cours de marchandage, on fera un peu de roller et on jouera avec une (énorme) épée. Un bon point à celui qui trouve de quels animés je veux parler !