Freemium: Des jeux gratuits qui peuvent revenir très chèr. Coûts de production réduits au maximum, design peu inspiré et gameplay copier-coller d'un vieux hit. Voici les ingrédients pour faire recette. Mais dans tous ça qui paye vraiment l'addition?

Ce n'est pas une nouvelle les jeux "freemium" sont partout et nous envahissent. Même quand on en veut pas ils viennent à nous. Combien d'entre vous en ont assez de recevoir à longueur de journée des notifications « d'amis » quémandant une vie pour finir un tableau de Candy crush?

Surtout, ne faisons pas d'amalgame, aujourd'hui nous allons parler des « mauvais » free-to-play ou freemium, ceux que j'appelle les machines à sous déguisées. Vous savez ceux qui singent le gameplay et le concept original de classiques du jeux vidéo en les re-skinnant vulgairement pour appâter le chaland. Ceux qui vous obligent à attendre ou à payer pour pouvoir continuer de jouer, comme une machine à sous...

Tout d'abord il faut savoir que très peu de gens passent à la caisse. En effet selon une étude de Playnomics moins de 1% des joueurs ayant téléchargé un free-to-play payent. Cela induit deux choses; 1.très peu de personnes « se font avoir » et 2.Ceux qui payent, payent le prix fort.

En effet toujours d'après cette étude, si l'on prend les 1 700 000 joueurs d'un freemium seul 13 000 ont mis la main à la poche. La personne ayant le plus dépensée a quand même mis 7400 dollars! Ensuite viennent les 134 joueurs les plus dépensiers, qui ont investis en moyenne la somme de 1400 dollars. C'est donc sur le dos de ces 135 joueurs que se construit le bénéfice d'un free-to-play de ce type.

En outre il faut savoir que la plupart des free-to-play comme le fameux jeu de bonbons ajustent leurs difficultés une fois que le joueur est passé à la caisse. Une fois le poisson (ou « baleine » comme les appellent les éditeurs) ferré ils ne le lâchent plus.

Le joueur payant est alors piégé et sera confronté à des niveaux plus durs requérants l'usage des bonus payants. Cette mécanique de gameplay pour le moins vicieuse vise donc à obtenir le maximum d'argent de la part de chaque joueurs payant. Pendant ce temps là les joueurs gratuits confrontés à des niveaux plus faciles ont juste besoin de vies. Ces derniers vont alors les quémander sur les réseaux sociaux, faisant ainsi la propagande du jeu.

Vous êtes donc maintenant avertis, bien que le ticket d'entrée soit gratuit l'addition peut vite devenir salée.