C’est une histoire pour le moins insolite qui nous vient d’Espagne. Une propriétaire a découvert, stupéfaite, que son locataire Airbnb avait dépensé 1300 euros d’électricité en seulement trois semaines. En cause : l’installation d’un véritable dispositif de minage de cryptomonnaies au cœur de son appartement...

Une consommation électrique hors norme dans un Airbnb

Tout a commencé lorsqu’elle a reçu une facture d’électricité anormalement élevée : 1 290 euros pour moins d’un mois de location. Pensant d’abord à une erreur, elle décide de vérifier ce qui s’est réellement passé pendant la location. Grâce à des caméras extérieures installées autour de sa maison, elle découvre que le locataire avait apporté et retiré une dizaine d’ordinateurs du logement. En parallèle, elle apprend qu’il aurait aussi installé une borne de recharge pour véhicule électrique, ce qui expliquerait la consommation astronomique d’énergie.

La propriétaire, qui a raconté sa mésaventure sur TikTok, a contacté le service client d’Airbnb pour signaler l’incident. Après plusieurs démarches, elle explique avoir finalement obtenu le remboursement complet de la facture. Mais l’histoire prend un tournant encore plus étonnant : selon ses propos relayés par la presse espagnole, le locataire aurait reconnu avoir gagné environ 86 000 euros (près de 100 000 dollars) grâce au minage de cryptomonnaies durant son séjour. Une somme qui rend la facture d’électricité presque dérisoire.

Après cette expérience, la propriétaire a décidé d’ajouter deux règles explicites à son annonce :

  • Interdiction d’installer des bornes de recharge pour véhicules électriques.
  • Interdiction de miner des cryptomonnaies depuis le logement.

Des clauses qui peuvent sembler inhabituelles dans un Airbnb, mais qui prennent tout leur sens à la lumière de cette histoire.

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Une anecdote révélatrice

Cette affaire, devenue virale sur les réseaux, met en lumière un point souvent négligé : sur Airbnb, les charges d’électricité ou de chauffage sont à la charge du propriétaire, pas du locataire. En cas d’abus, la plateforme peut intervenir, mais encore faut-il pouvoir apporter des preuves.

Elle illustre aussi l’évolution des usages liés à la location courte durée. Entre télétravail, véhicules électriques et activités numériques énergivores, les hôtes doivent désormais anticiper les comportements à risque et adapter leurs conditions. L’histoire se termine bien pour cette propriétaire espagnole, mais elle fait réfléchir. À l’heure où les cryptomonnaies et les coûts de l’énergie sont plus que jamais au cœur de l’actualité, mieux vaut savoir à qui l’on confie les clés de sa maison. Sur Airbnb, la confiance est essentielle… mais parfois, elle peut coûter très cher.

Source : genbeta