L'Unreal Engine 5 est sans conteste l'un des moteurs techniques les plus bluffant à ce jour et surtout le plus impressionnant visuellement parlant. De nombreux jeux qui reposent sur cette technologie sont d'ailleurs en route dont The Lords of the Fallen et le FPS Stalker 2 : Heart of Chernoby. Ce jour nous pouvons découvrir la version 5.2 du moteur graphique qui représente une belle évolution pour les développeurs et pour les jeux. On vous explique pourquoi.

Unreal Engine 5.2, un gap technologique important

Pour résumer simplement les choses sans rentrer dans une description trop technique et trop barbante, sachez que la génération procédurale est l'ajout principal de l'Unreal Engine 5.2. Comme le montre les anciennes démo techniques du moteur graphique, les artistes devaient autrefois placer manuellement des éléments dans le décor en effectuant des rotations et des différences d'échelles pour obtenir un rendu réaliste. C'est notamment le cas dans la vidéo Valley of the Ancient Demo que vous pouvez retrouver sur YouTube. Et bien que cette technique soit très efficace pour construire des projets à petite échelle cela se relève trop peu pratique dans la production d'un jeu vidéo à grande échelle qui dépasse le simple stade de la démo.

Cela demande beaucoup de travail manuel et cela a en plus la particularité de créer des limites au moteur en provoquant des soucis de performances. Mais comme Epic souhaite constamment améliorer les choses, l'entreprise vient de présenter un outil procédural pour peupler les environnements extérieurs naturels, comme dans la démo que vous pouvez admirer ci-dessus. C'est un formidable coup de pouce pour les développeurs. Cette technique semble efficace pour générer des environnements convaincants de haute qualité à partir d'un nombre limité d'assets, parfait pour les studios qui n'ont pas beaucoup de moyens ou peu de mains d'œuvre pour créer de gros environnements à la main.

Deux améliorations en une

En plus de faciliter la vie des développeurs, un autre effet secondaire positif de cette méthode de génération procédurale de l'Unreal Engine 5.2 permet aussi d'améliorer les performances. Digital Foundry dans son test explique avoir gagné 14% de fréquence d'images par seconde tout en offrant une augmentation notable des détails de réflexion. C'est aussi le cas de la qualité de l'éclairage. En bref il s'agit d'une solide amélioration logicielle. Pour le moment la seule limite est coté hardware car les exigences en matière de processeur sont élevées. Même avec un Intel Core i9 12900K, la démo tourne à un peu plus de 60 ips en moyenne. Comme le précise Eurogamer, l'UE5 ne semble pas encore bien fonctionner sur les processeurs avec un nombre de cœurs et de threads élevé.