Après une année de livraisons régulières, Nintendo décidait de ralentir le rythme en septembre 2019, et les mises à jour se font depuis lors bien erratiques, au grand dam des joueurs qui en veulent toujours plus.

Un des petits porteurs du constructeur a ainsi profité de la 81ème Assemblée Générale des Actionnaires qui s'est très récemment tenue pour interpeller le PDG Shuntaro Furukawa sur le sujet.

La qualité plus que la quantité ?

Interrogé sur la possibilité de proposer plus de services en augmentant le prix de l'abonnement pour ceux qui seraient prêts à le payer, Furukawa a tenu à préciser sa stratégie :

Nintendo a lancé le service Nintendo Switch Online en septembre 2018 et les abonnés peuvent jouer à des titres sortis sur NES et Super NES. En septembre dernier, nous avons atteint le chiffre de 26 millions d'abonnés payants, et grâce aux ventes de consoles, nous continuons régulièrement à le voir augmenter.

S'il nous apparait important de continuer à accueillir de nouveaux membres, nous travaillons aussi à améliorer l'attractivité de cette offre afin de rendre la Switch encore plus amusante.

Si la déclaration quasi-normande pourrait sonner comme une promesse de "mieux" aux oreilles de certains, rappelons tout de même que ledit PDG avait déjà affirmé en juin 2019 qu'il "entendait les demandes des joueurs" concernant l'hypothétique arrivée des ludothèques de la Nintendo 64, ou, mieux, de la GameCube. C'était donc il y a... deux ans, lors de 79ème Assemblée Générale des Actionnaires.

Si 30% des possesseurs de Switch sont désormais abonnés, il faudrait peut-être passer la seconde pour les faire rester, non ?