Les grands acteurs de ce rachat se sont ainsi retrouvés autour d'une table ronde, tel des chevaliers des temps modernes à la recherche d'un hypothétique calice. Durant un peu plus d'une heure, les joueurs ont ainsi pu écouter Erin Losi, Aaron Greenberg, ou Todd Howard disserter avec l'aisance de politiques professionnels sur ce qu'implique ce rapprochement qui a fait trembler la terre du milieu, celle de la planète jeu vidéo.

We. Are. Family.

Mais entre deux auto-célébrations et les envolées lyriques des principaux protagonistes de cette discussion que vous pouvez retrouver en intégralité dans notre lecteur vidéo, le toujours très bavard Phil Spencer n'a pas pu s'empêcher de rappeler une nouvelle fois les obligations qui étaient désormais les siennes, alors que les versions consoles de Deathloop et Ghostwire Tokyo les prochaines productions éditées par Bethesda, restent la chasse gardée de Sony :

Je ne peux évidemment pas m'asseoir ici et dire que tous les jeux Bethesda seront exclusifs [aux consoles Xbox], parce que nous savons que ce n'est pas vrai. Il existe des obligations contractuelles que nous allons respecter, comme nous le faisons toujours dans ces circonstances. Des jeux existent sur d'autres plateformes, et nous allons les soutenir sur celles-ci. Elles hébergent des communautés de joueurs, nous les apprécions, et nous allons continuer à nous investir pour elles. Même à l'avenir, nous pourrons honorer d'autres engagements ou poursuivre certains héritages sur d'autres plateformes.

Au-delà d'avoir réussi avec brio à ne jamais nommer les titres ou les consoles concernées, Spencer laisse donc entendre (à demi-mot) que certaines séries pourraient tout à fait se poursuivre chez la concurrence, et Microsoft endosserait alors à travers Bethesda un rôle d'éditeur tout à fait classique, non sans rappeler ensuite que les abonnés du Xbox Game Pass profiteront quoi qu'il arrive de toutes les futures productions maison, et ce dès le premier jour.

Rappelons tout de même aux heureux abonnés qu'ils peuvent profiter dès aujourd'hui d'une vingtaine de titres souvent cultes, comme vous le rappelait ce matin notre Plume national. Voilà de quoi envisager les prochaines semaines confinées avec bien plus de légèreté...