Retours calamiteux des versions consoles de Cyberpunk 2077 (parvenues à la presse plus tard), demandes de remboursement, retrait du store PlayStation, employés commençant à manifester leur colère, action en pleine dégringolade, réputation encore égratignée après le refus inopiné de publier Devotion sur GOG... Certains diraient que CD Projekt "c'est pas son jour".

Le cauchemar pourrait continuer pour les dirigeants, comme l'explique le New York Times dans un article consacré au jeu. Il pourrait être question de justice.

L'avenir immédiat semble sombre pour les créateurs de Cyberpunk - peut-être encore plus sombre que l'avenir qu'ils ont construit à Night City. Les demandes de remboursement affluent par milliers. Des avocats et investisseurs à Varsovie examinent la situation, envisageant un recours collectif contre la société pour ce qu'un avocat a décrit comme un potentiel crime de «fausse déclaration afin de tirer des bénéfices financiers». De nombreux joueurs jurent de ne pas jouer entièrement à Cyberpunk jusqu'à ce que la société corrige tous les problèmes.

Voilà qui pourrait faire date. Mais rien n'a encore été fait au moment où nous écrivons ces lignes. Il ne reste plus qu'à attendre que Mike Pondsmith, créateur du jeu de rôles, et Keanu Reeves, acteur qu'on ne présente plus incarnant le personnage de Johnny Silverhand, se désolidarisent, que la Cour Pénale Internationale lance un mandat d'arrêt et que Hideo Kojima, lui aussi associé au projet, vienne témoigner à la barre. J'extrapole, mais c'est de saison.

Cyberpunk 2077 est officiellement disponible sur PC, Xbox One et Stadia.