Les "Soulistes" du monde entier trépignent actuellement tous d'impatience à l'idée de pouvoir jouer à leur jeu fétiche sur Nintendo Switch, au fond de son lit, dans les transport en commun, et voire sur le trône. Alors que la date de sortie approche à grand pas et que les amateurs d'amiibo scrutent sans cesse leur page de précommande, on a pu essayer une démo mise en ligne par Bandai Namco pour tester la solidité des serveurs en ligne.

Mais on n'a pas pu s'empêcher de profiter de l'occasion pour en faire une petite preview, et voir un peu ce qui nous était proposé, et surtout, comment le jeu allait s'en sortir techniquement sur la portable de salon de Nintendo. Pas de transport en commun cette fois-ci, mais le chaud et le moelleux d'un canapé et le confort d'une connexion internet très haut débit, pour enfin tester ce Dark Souls tant attendu.

Loué soit le soleil !

Et lorsque l'on accède enfin au Graal, la démo ne va pas nous proposer de créer notre héros, mais de choisir parmi six, déjà stuffés. Au menu, quatre classiques comme le pyromancien ou le chevalier, et deux petits bonus au programme, Solaire D'astora et ses lances de foudre, mais aussi un chevalier noir, avec son armure, son bouclier et sa grosse épée. Et l'aventure commence alors, une fois n'est pas coutume, au niveau du feu de l'hôtel solaire. Souvenez-vous, c'est l'endroit auquel vous aviez accès après avoir poutré le dragon rouge. Et à partir d'ici, un seul chemin est disponible : celui qui va vous mener à la chapelle des morts-vivants, et sur son toit, le combat de Boss contre les redoutables gargouilles. On n'a donc pas pu aller au hameau du crépuscule, mais c'était bien cool. Car une fois ces deux monstres vaincus, on gagne un accès au sommet du clocher de la chapelle pour aller sonner la première cloche de l'éveil. Et là, boom, merci d'avoir joué, fin de la démo.

Une vraie découpe à l'ancienne pour ce stress-test, avec son morceau choisi qui nous montre un des passages les plus épiques du jeu, un des premiers vrais gaps de difficulté, pour un résultat aguicheur, et qui nous replonge à l'époque des CD de démos qui accompagnaient nos magazines préférés, et qu'on pouvait doser en boucle sur un seul titre pendant des heures, en bavant d'envie de s'acheter le jeu en question. Et ici, le légendaire challenge proposé par Dark Souls reste relevé. En effet, on vous met dans les mains un personnage de faible niveau, de l'équipement et des sorts plus ou moins puissants, et uniquement cinq fioles de vie pour arriver jusqu'au Boss et le vaincre. Et si on n'a jamais joué au jeu, on se retrouve face à un vrai petit labyrinthe qui donne un véritable avant-goût de ce qu'est le level design de Dark Souls, toujours aussi bon sept ans après.

Game on Thrones

Côté développeurs, outre le fait de faire monter un peu plus la hype pour une sortie juste avant les fêtes de fin d'année, l'objectif était de tester les serveurs en ligne. Pour cela, chaque partie commençait avec avec une humanité en stock, objet nécessaire pour accéder aux fonctions de coopération et d'invasion du jeu. De ce côté-là, forcément, c'est un test, et on a connu quelques petits soucis, comme des problèmes de mise en relation lorsque l'on touchait les marques d'invocation des autres joueurs au sol. Mais gageons que ces problèmes seront réglés d'ici la sortie du jeu. Bandai Namco n'a jamais eu beaucoup de réussites lors de ces grandes phases de Beta-test, et ils s'en sont toujours sortis avec le titre final. Rappelez-vous Dragon Ball FighterZ. Aussi, et c'était le tout premier contact avec la bête, il fallait disposer d'un abonnement Nintendo Network pour accéder au jeu. Impossible d'y jouer sans, même seul.

Il ne nous reste plus qu'un seul point à aborder dans cet article, et non des moindres : Comment Dark Souls se comporte-t-il sur Nintendo Switch ? Passé quelques petites bizarreries, comme le rendu des vibrations HD, brut de décoffrage, qui gagnerait à offrir plus de finesse et de variété, ou l'utilisation du bouton "B" pour valider dans les menus, au niveau graphique, le bilan est plutôt flatteur, notamment en mode portable. Mais attention, nous n'avons pas pu nous rendre dans le hameau du crépuscule pour voir s'il ramait toujours autant.

Mais ce que à quoi nous avons joué nous à vraiment donné envie de redécouvrir Lordran dans ses moindres recoins, malgré les quelques limitations qui devraient être du voyage. Bien évidemment, les graphismes restent ceux d'un jeu de 2011, mais les lumières sont bien gérées et la petitesse de l'écran atténue grandement les défauts présents. Le framerate, plutôt proche des 30 FPS, toussote parfois un tout petit peu, avec des chutes qui ne sont pas préjudiciables. Il faudra donc attendre la sortie de la version finale, pour enfin savoir si le jeu se débrouillera mieux sur Switch que sur PS360. Sur la télé, forcément, c'est un peu moins bien, notamment à cause de la faible résolution, mais ça passe et ça reste parfaitement jouable. En tous cas, on en saura plus très bientôt, avec le Test.

ON L'ATTEND ... AVEC GRANDE IMPATIENCE !
Pouvoir approcher Dark Souls Remastered sur Switch, quelques mois après avoir goûté à la version PS4, nous a bel et bien refilé des frissons. Une seule zone disponible, avec son Boss à la fin ont suffit pour nous donner envie d'en voir plus. Techniquement parlant, le jeu se comporte bien, mais nous n'avons pas pu visiter les zones sensibles du jeu. En mode portable le résultat est bluffant : le jeu tourne plutôt à 30 FPS malgré quelques petits toussotements qui laissent entrevoir des performances similaires aux versions PS360. Pour en savoir plus, il faudra revenir et lire le Test, aux alentours du 19 octobre 2018 !