En s'embarquant pour la Chine, les deux Corée, le Japon ou même jusqu'en Australie et Nouvelle-Zélande, Eugen perd un peu de l'originalité de ses conflits en Europe. Mais la région a été et est encore une telle poudrière bien connue des scénaristes de jeux vidéo, qu'il eut été dommage que le développeur parisien ne s'y intéresse pas. Surtout si cela implique de manipuler des unités navales et amphibies en plus du lot habituel. Eh oui, divers bâtiments de guerre viendront peupler les côtes et les rivières pour rajouter une dimension stratégique. Attention, il n'est pas question de bataille navale : le gros de l'action reste sur terre. Et certaines unités n'existeront que sur la carte stratégique générale (les sous-marins par exemple.).

Zone chaude

Avec Red Dragon, d'autres nouveautés générales amélioreront la licence Wargame : débarquement de renforts, unités existantes jusqu'en 1991 pour un total de 1200+, ajout dans l'interface (notamment une caméra affichant une fenêtre avec gros plan de l'unité sélectionnée lorsque l'on est dézoomé au maximum) et des décors plus variés (comme ces montagnes basses dans lesquelles les blindés peuvent se trimbaler.) Enfin Eugen nous promet une campagne offrant plus de contrôle aux joueurs et plus de scénarisation. Les uchronies de leur univers contemporain devraient se montrer encore plus dramatiques. Comme exemple, Eugen cite le bras de fer entre la Chine et L'URSS pour le Cambodge, qui aurait pu tourner au bain de sang si la situation économique de ces pays avait été différente. Dans Wargame : Red Dragon, vous vivrez ce conflit pour de bon. À vous de voir comment il aurait terminé...

Décidément, les fans de stratégie hardcore sont comblés par Eugen, même s'ils doivent acheter un nouveau jeu tous les ans (c'est pas trop cher et c'est justifié). Wargame : Red Dragon est prévu sur PC en mars 2014 donc vous avez encore le temps d'envahir les pays scandinaves avant de passer à l'Extrême-Orient.