Pour resituer un peu le contexte, sachez que Julie Larson-Green est présente chez Microsoft... depuis 1993. Elle a géré les branches Windows et Office, et notamment lancé Windows 7 avec succès. Elle se retrouve donc maintenant à gérer la branche Xbox de la firme.

Apparemment, cette décision n'est pas du goût de tout le monde ; certains internautes, bien plus sexistes que gamers, allant jusqu'à lui lancer quelques piques nauséabondes, planqués derrière leur écran d'ordinateur :

Elle fera des jeux terribles, dédiés à la couture ou à la cuisine.

Bien entendu, le fait qu'elle soit une femme n'a rien à voir avec ses capacités à diriger la branche Xbox, comme le souligne le confrère Ryan Tate de Wired.com. 

Elle n'est pas acceptée, car elle ne fait pas partie de l'industrie, mais aussi parce que ce n'est pas une gameuse.

Il n'est pas obligatoire d'aimer les jeux vidéo ou encore l'industrie pour réussir, le jeu vidéo l'a démontré par le passé :

Peter Moore est un bon exemple, avant de travailler pour Sega ou Microsoft, il a d'abord travaillé pour Reebok.

Avoir des femmes à la tête de certaines sociétés de jeux vidéo, et en l'occurrence ici, pas la plus petite qui soit, pourrait pourtant apporter certains avantages, les femmes se sentiraient plus en confiance peut-être dans une industrie principalement masculine, même s'il y a de plus en plus de gameuses. Ou des dirigeantes moins connues, comme Bonnie Ross par exemple, à la tête du studio 343 Industries (Halo) pour ne citer qu'une confrère de Julie Larson-Green...

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