Donkey Kong Country

Genre :

Anti-Darwinisme
Editeur : Nintendo 
Année
de sortie :
1994
Supports : Super Nintendo, Game Boy

Donkey Kong Country est un documentaire ethnologique révolutionnaire et subversif qui remet en cause la théorie Darwinienne qui veut que l'homme descendrait du singe. Son idée phare étant qu'inversement, ce serait le singe qui descendrait de l'homme. Ça vous en bouche un coin, pas vrai ? Pour ce qui est de l'intrigue de base, Kong et son pote Diddy partent à la recherche de leurs bananes dérobées par les Kremlings, des reptiles anxiogènes à la solde du roi King K. Rool. Au final, l'histoire de ce soft culturel vidéoludique importe peu car elle n'est qu'un sombre prétexte pour mettre en exergue les incohérences foisonnantes des concepts évolutionnistes émis par Lewis Henry Morgan, le pape de l'anthropologie. Attention, attachez bien votre lobe pariétal frontal, ce que vous allez apprendre avec votre Super Nintendo va mettre fin à des millénaires d'idées préconçues sur l'origine de l'être humain. Ou pas.

Contrairement à ce que la presse spécialisée a clamé haut et fort dans ses nombreux articles ramenards sur le sujet, Donkey Kong Country ne se déroule pas à l'époque d'une préhistoire sélective mais bel est bien dans le fioutcheur. Ce postulat est d'ailleurs le point le plus révisionniste de la genèse de l'Homme telle qu'on nous l'enseigne dans les livres. Les indices qui viendront étayer cette thèse sont nombreux mais ne sauteront pas tout de suite aux yeux du chaland. D'abord, Diddy porte une casquette fabriquée de la main de l'homme et arbore un look vestimentaire de type "kesta", ce qui présuppose que l'être humain aurait vécu à une période antérieure aux singes. De même, avec sa longue cravate rouge, Kong affiche clairement le style vestimentaire des traders néo-libéraux, qui provoqueront d'ailleurs bien plus tard la chute économique de l'humanité toute entière. L'existence de tonneaux, de vastes galeries minières et leurs chariots indiquent clairement que l'homme aurait peut-être disparu de la surface de la Terre à la suite d'un terrible cataclysme technologique et écologique, un peu comme la légendaire Atlantide. De plus, la présence des Kremlings appuie la théorie du complotiste David Icke qui affirme qu'une race reptilienne extra-terrestre affiliée aux familles Windsor-Bush, tirerait les ficelles dans l'ombre des hautes sphères dans le but d'asservir l'humanité. Qu'elle utiliserait la technique du shape-shifting pour se fondre parmi nous au grand jour. Visiblement, DKC nous dévoile que ces entités auraient réussi à réaliser leurs sombres desseins. Et ça, ça fait plutôt froid dans le dos. Bref, tout ce cheminement pour arriver à cette conclusion fataliste : que des cendres de la civilisation et de la race humaine, le singe est apparu fièrement, mimant inconsciemment les rites sociaux de son ancêtre humanoïde. En gros, que le singe descend bien de l'homme et non l'inverse, et que Darwin peut se retourner plusieurs fois dans sa grosse tombe de charlatan. Enfin je crois.

Kong et Diddy s'amusent à se faire peur dans les vestiges d'un Kolkhoze soviétique.