Comment ne pas être exalté par cette période. Du moins, une exaltation de courte durée, car après la Monarchie vint les procès. Tout le monde y passe, du petit marchand au brigand en passant par les Royalistes. Des figures connues et moins connues mais pour beaucoup ayant existé comme Thomas de Mahy de Favras, Antoine Barnave ou encore Jean-Marie Roland.

Nous dans tout cela, nous incarnons Alexis Fidèle, un juge ayant pour mission de condamner plusieurs figures publiques. Le tout accompagné d'un jury, d'une tribune ou encore d'un avide procureur dont la soif de sang est insatiable.

"Nous avons fini le roman de la Révolution : il faut en commencer l'histoire".

We.The Revolution version PS4 se découpe, comme sur PC, en trois actes. Plus vous évoluez au sein du jeu, plus les mécaniques se dévoilent au fur et à mesure de vos jugements. Au départ, les procès sont assez simples avec l'unique présence du jury. Il vous faut ensuite interroger le suspect et faire des suites de liens logiques entre le mobile, le mode opératoire, les témoins etc). Sachant qu'au fil de votre évolution des pièges se glisseront pour vous faire perdre des jokers. En effet, si vos jokers d'erreurs sont épuisés, vous ne débloquerez pas toutes les questions pour l'interrogatoire.

Au fur et à mesure, la population et la grogne viendront s'ajouter aux procès. Ensuite, des rapports doivent être rédigés afin d'être notés, telles des évaluations scolaires, par le Procureur. Durant ces fameux procès il vous faut prendre des décisions entre l'envoi du suspect à l'échafaud, une condamnation ou l'acquittement.

Au début, le processus est très plaisant et la mécanique est intéressante, malheureusement elle s'avère être biaisée et scriptée à certains moments. Certains procès sont joués d'avance. Celui du roi Louis XVI ou citoyen Capet, au choix. La seule solution est l'échafaud. Autrement, c'est la fin de votre personnage.

Durant l'audience, il faut prendre en compte l'avis des gens du peuple, de votre jury ainsi que celui des révolutionnaires et parfois même celui émanant de votre famille. Énormément de choix à faire. Encore faut-il réussir à faire les bons, sous peine de voir sa partie se terminer très rapidement.

"Je tremble, mais c'est de froid".

Outre ses procès, dont l'acte 1 est clairement le plus réfléchi et abouti, il faut gérer des à-côtés comme les relations familiales ou encore la ville de Paris elle-même via une sous-couche de jeu de stratégie. La prise de territoire devient ainsi essentielle que ce soit avec votre diplomate ou votre brute. Le tout devient très rapidement illisible et il est difficile de bien comprendre tous les rouages.

La version de We.The Revolution sur PS4, propose une navigation dans les menus est assez basique donc on s'y retrouve facilement. C'est seulement durant les interrogatoires où parfois cela fait défaut dans la roue des choix pour bien sélectionner l'item que l'on souhaite. Pour ma part j'ai eu droit à deux bugs m'empêchant toute progression mais cela n'est pas forcément inhérent à cette version. Concernant le côté pixel de la direction artistique, elle fonctionne très bien et le manque d'animations n'est en rien choquant, bien au contraire. Aucune baisse de framerate ou de problème particulier ne furent à déplorer durant le test sur PS4 Pro.

Vous pouvez retrouver un test plus complet de We.The Revolution à cette adresse pour comprendre davantage toutes les mécaniques présentes dans le jeu.