Lara Croft va bientôt revenir sur le petit écran… mais pas tout de suite. La série Tomb Raider d’Amazon MGM Studios, annoncée en 2023, continue de faire parler d’elle. Et si l’attente s’éternise, l’intérêt des fans, lui, ne faiblit pas. Malgré tout les mauvaises nouvelles s'enchainent.

Encore une mauvaise nouvelle pour Tomb Raider

Dès son annonce, le projet avait de quoi faire rêver. Phoebe Waller-Bridge, connue pour Fleabag, a été choisie pour écrire et produire la série. Côté casting, les discussions avec Sophie Turner (ex-Game of Thrones) ont rapidement alimenté l’excitation. L’actrice, qui s’est affichée récemment dans une préparation physique intense, semble prête à endosser le rôle de Lara Croft.

C’est seulement après cette phase de hype qu’est tombée la nouvelle sur la série Tomb Raider : le tournage, initialement espéré pour la fin 2025, ne commencera finalement qu’au premier trimestre 2026. Un nouveau décalage qui alourdit un calendrier déjà chahuté.

tomb raider sophie turner

Des retards qui s’accumulent et une une franchise en plein chaos

Les difficultés entourant la série Tomb Raider ne datent pas d’hier. Rumeurs d’annulation, réécritures multiples et débats sur le ton à adopter ont ralenti la production. Certains voulaient une série plus légère et proche de La Momie (1999), d’autres un récit sombre et réaliste. Résultat : le projet a patiné pendant plus de deux ans.

Mais la série n’est que la partie émergée du problème. Depuis plusieurs années, la franchise Tomb Raider traverse une zone de turbulences qui inquiète les fans. Le douzième épisode principal se fait attendre depuis plus de cinq ans, tandis que le remaster de Tomb Raider 6 a suscité la polémique en ayant recours à des voix générées par IA. Les patchs des remasters TR1-3, eux, avancent très lentement, et les éditions collector prévues pour les six premiers volets connaissent report sur report. Même l’anime Netflix, pourtant bien accueilli, n’a toujours pas de saison 2 annoncée. Dans ce contexte, le retard de la série live-action s’ajoute à une longue liste de déceptions, renforçant le sentiment d’une licence à la dérive qui peine à retrouver son éclat d’autrefois.

Source : Production Weekly