Avec l'arrivée de plate-formes de streaming, nous aurions eu tendance à penser que les feuilletons n'auraient pas eu besoin de s'étaler outre-mesure, puisque désormais affranchis du diktat de cette bonne vieille diffusion télévisée. Et pourtant...
Vous le pensiez terminé ? Perdu ! Le mélodrame Starbreeze semble plus que jamais en kit à monter soi-même : au mois de mai, nous apprenions que le studio suédois aurait très bien pu fermer boutique faute de liquidités. Le mois suivant, 60 employés étaient alors licenciés, histoire d'économiser quelques salaires. Enfin, au mois de décembre, l'orage semblait se dissiper, puisque le Tribunal d'Instance de Stockholm approuvait la restructuration de Starbreeze, qui pouvait ainsi se remettre à plancher sur un hypothétique PayDay 3.
Mais aujourd'hui, voilà qu'un rebondissement dont seule l'actualité semble détenir le secret vient remettre une pièce dans la machine, alors que nous apprenons grâce à nos confrères de Games Industry que le directeur financier du studio, Sebastian Ahlskog, bien informé de ce qui se tramait en interne, a profité de sa position pour revendre au mois de novembre 2018 ses parts avant l'annonce des troubles financiers au public, empochant ainsi quelque 66.460€ au passage selon les autorités suédoises.
La somme a ainsi été saisie par la police, et l'intéressé condamné à 3800€ d'amende, n'a pas indiqué s'il souhaitait ou non faire appel de la décision. Le PDG de Starbreeze Bo Andersson Klint, un temps inquiété par l'enquête, à quant à lui été relaxé de toutes les charges qui pesaient contre lui.
La suite au prochain épisode ? Allez savoir.