Selon une célèbre maxime, tout travail mérite salaire... et peut-être un peu de reconnaissance ? Malheureusement pour les petites mains du jeu vidéo, tout n'est pas toujours si simple comme l'on appris à leurs dépends certains des développeurs de Metroid Dread.
Si vous êtes a priori nombreux à chercher votre chemin dans les couloirs de la planète ZDR, des employés du studio Mercury Steam ont quant à eux cherché leur nom dans les crédits de fin de Metroid Dread... sans succès. En effet, certains des développeurs n'ont tout simplement pas été mentionnés au générique. Le premier a faire l'amer constat fut l'artiste 3D Roberto Mejías, qui s'en est ému sur son profil LinkedIn :
J'aimerais sincèrement féliciter l'équipe de Metroid Dread pour avoir achevé un jeu aussi exceptionnel. Je ne suis pas surpris par sa qualité, puisque l'équipe était composée de très nombreux talents. Je le sais de source sûre, puisque malgré mon absence dans au générique, j'en ai fait partie pendant huit mois.
En y jouant, j'ai reconnu quelques éléments et environnements sur lesquels j'ai travaillé... mon travail y figure donc.
Je voudrais donc demander à Mercury Steam : pourquoi n'apparais-je pas dans le jeu ? S'agit-il d'une erreur ?
Dans l'espace, personne ne vous entendra contester
L'interrogation de Mejías a immédiatement suscité une vague de sympathie parmi les développeurs, et son appel fut rapidement repris par d'autres employés passés par le chantier Metroid Dread, comme l'animatrice 3D Tania Peñaranda Hernández.
Le site espagnol Vandal a contacté le studio afin d'obtenir une réponse sur ces multiples "oublis", et ce dernier d'affirmer qu'il faut avoir travaillé "pendant au moins 25% du projet" pour figurer parmi les heureux élus. Les développeurs interrogés estiment que le développement de Metroid Dread se serait étalé durant trois ou quatre ans selon les versions, une temporalité qui ne fait évidemment pas les affaires de Mejías et de ses collègues. Cette pratique rappelle celles de l'éditeur Rockstar, chez qui il faut rester jusqu'au bout pour ne pas sauter au montage... Bah tiens.
Si l'on imagine que l'éditeur Nintendo n'est pas forcément entré dans les détails, une telle pratique ne peut qu'interroger, surtout lorsque l'on sait à quel point leurs récents génériques ont su faire preuve d'un remarquable égalitarisme, à l'image de Super Mario 3D World + Bowser's Fury. Espérons que cette triste actualité permette de prendre le problème à bras-le-corps, et de poser quelques règles élémentaires, qui tomberaient pourtant presque sous le sens.
Que pensez-vous de la décision du studio Mercury Steam ? Faites-nous part de vos avis à 25% dans les commentaires ci-dessous.