10 ans, un nombre incalculable de kits, extensions et DLC en tout genre… Les Sims 4 n’ont pas fini d’occuper la communauté. Maxis s’est montré très transparent, son successeur, aka Projet Rene, n’arrivera pas avant des années. Dans cette volonté d’être plus limpide avec les millions de joueurs qui créent chaque jour de nouvelles histoires et constructions démentes, le studio n’hésite pas à communiquer sur Les Sims 5. Les développeurs partagent de temps à autre les progrès réalisés sur ce chantier considérable. L’annonce d’un nouveau livestream ne laissait que peu de place au doute, le jeu a donné de ses nouvelles.

Les Sims 5 gratuit à sa sortie

Les Sims 5 poursuit doucement mais sûrement son développement. A l'occasion du dernier Behind The Sims. Lyndsay Pearson, la reine mère de la licence est venue donner quelques nouvelles du jeu et de la vision de l’équipe quant à l’avenir de la franchise. Une série qui a ,selon elle, toujours cherché à se renouveler et à sortir de sa propre zone de confort en offrant des expériences originales comme Les Urbz, les jeux mobiles et bien plus. Un désir d’innovation qui sera directement retranscrit dans Project Rene. « Nous voulons faire de nouvelles choses dès le départ et essayer de faire des choses familières, mais d’une manière inédite », explique-t-elle. Les Sims 5 sera donc une nouvelle façon de jouer à la licence, comme avec la possibilité de jouer entre amis ou sur plusieurs appareils.

Project Rene et Les Sims 4 continueront donc d’exister côte à côte. Maxis prévoit de faire vivre les deux jeux en même temps et de continuer à apporter du contenu à son titres actuellement commercialisé « dans un avenir proche ». Le studio est clair : Project Rene n'a pas vocation à remplacer les expériences actuelles des Sims. Deux jeux, pour deux façons de jouer en somme. La spécificité de ce Sims 5 résidera évidemment dans sa composante multijoueurs. Et pour que ce soit plus facile que jamais de rejoindre ses amis, Project Rene sera bien gratuit à son lancement.

sims 5 protoype

Une avalanche de DLC ?

Tout le monde pourra le télécharger et y jouer et ce sans aucun abonnement. Une annonce assez peu surprenante, puisqu'une offre d'emploi avait vendu la mèche il y a quelques mois. L'équipe essaie d'emblée de taire les craintes de la communauté : il n'y aura aucun achat de jeu de base, aucune mécanique basée sur l'énergie. Des microtransactions ? Ça n'a évidemment pas été mentionné, mais on se doute qu'EA trouvera un autre moyen que les habituels DLC pour rentabiliser son jeu.

« Nous développons ce jeu différemment en faisant participer tout le monde, ce qui implique beaucoup d'étapes qui peuvent tout inclure : des invitations fermées et des petits tests publics aux options d’accès anticipé à grande échelle », poursuit la responsable des Sims 5. Vous aurez donc peut-être une chance d’y jouer avant sa sortie. Maxis a justement insisté sur son désir de faire les choses différemment et cela se ressentira visiblement aussi dans la façon dont les mises à jour de contenu seront déployées.

Une approche différente pour Project Rene

Lyndsay Pearson affirme leur volonté de « créer quelque chose de solide et de cohérent dès le départ ». Les Sims 5 ne se lancera évidemment pas avec tout le contenu que l’on retrouve dans le jeu actuel et ses extensions, mais de nouvelles expériences et contenus seront ajoutés à Project Rene au fil du temps. Plus concrètement, il y aura des mises à jour régulières du jeu de base, et donc gratuites, en plus de contenus et de packs qui seront commercialisés. Mais là encore, les équipes souhaitent bouleverser un peu leurs habitudes.

Par exemple, dans Les Sims 4, la seule façon d’avoir un véritable changement météorologique est d’acheter le pack dédié. Avec Project Rene, ce serait fait différemment. Maxis pourrait intégrer une météo basique gratuitement et ensuite vendre un pack axé sur des thématiques spécifiques comme les sports d’hiver avec des activités comme danser sur la glace ou participer à un concours de bonhommes de neige.

Un exemple théorique, l’équipe avouant ne pas savoir encore exactement jusqu’où elle ira dans cette approche. « Nous voulons réduire ces barrières et donner à tout le monde les systèmes partagés les plus larges possibles, car c’est la meilleure base pour se développer », ajoute-t-elle.