Si vous suivez assidument toute l’actualité autour de Rockstar Games, alors vous le savez déjà probablement : la firme étoilée est une compagnie extrêmement secrète. Peu loquace sur ses activités, elle fait même partie des rares studios à ne presque jamais donner la moindre interview, même lorsqu’un méga-hit comme GTA 6 est en approche. De fait, voir Dan Houser se livrer sans concession pendant près de trois heures est assurément un petit séisme à l’échelle de Rockstar, même si certaines de ses confessions sur GTA 7 et l’avenir de la franchise risquent sans doute d’en décevoir.

Non, GTA 7 ne se déroulera probablement pas dans un autre pays

Au micro de Lex Friedman, l’ex-co-fondateur de Rockstar, parti en 2020 pour fonder Absurd Ventures, a en effet eu l’occasion d’aborder de très nombreux sujets. Dans le lot se trouve alors notamment la question du choix des lieux pour GTA qui, à une exception près, s’est toujours exclusivement déroulé aux États-Unis. Pourtant, beaucoup de joueurs vous le diront : les fans seraient extrêmement curieux de pouvoir visiter d’autres pays, à l’instar de ce qu’avaient pu faire GTA: London 1969 et GTA: London 1961 à leur sortie en 1999.

Malheureusement, comme l’a assuré Houser, il est en réalité très peu probable que cela se produise de nouveau un jour. Car comme le révèle le créateur, pour qu’une ville fonctionne dans GTA, elle doit absolument être en mesure de mêler « paillettes, glamour, bas-fonds, immigrants [et] richesse colossale ». Mais surtout, elle doit aussi impérativement impliquer la présence d’armes à feu. Et comme le souligne l’ex-fondateur de Rockstar, c’est un élément que l’on retrouve surtout aux États-Unis, où les lois sont beaucoup plus ouvertes sur la question.

En comparaison, l’Angleterre comme beaucoup d’autres pays sont au contraire bien plus stricts, à un tel point que même les forces de l’ordre ne sont pas autorisées à être armées la grande majorité du temps. Rockstar étant très attaché à mettre en scène une satire de la réalité, il ne faut donc pas s’attendre à voir un jeu comme GTA 7 s’exporter en dehors des États-Unis, car ce serait assurément un frein à l’esprit de la licence. Alors oui, il y a sans doute de quoi être déçu, mais nul doute que quelques minutes dans le Leonida de GTA 6 suffiront à nous faire oublier tout cela dès le 26 mai 2026.

Source : Lex Friedman