À voir aussi : Les différences entre Heroes of the Storm et League of Legends ou DotA 2


Hier, au terme d'un parcours sans faute, Brian Savary (à droite sur la photo ci-dessus) devenait champion de France de FIFA, et par conséquent représentant officiel de notre beau pays pour les phases finales qui se dérouleront à Munich.  

En Allemagne, le grand vainqueur remportera la somme de 20.000 euros. Ce qui représente une somme assez dérisoire en comparaison de la popularité du football pixellisé (premier bien culturel français) et face aux récompenses adressées aux meilleurs joueurs de League of Legends ou Counter-Strike, à l'exposition autrement plus importante.

Nos confrères de L'Express ont été à la pêche aux infos pour savoir si le foot à la manette était un créneau porteur, si l'on pouvait vivre de ses petits doigts musclés. Force est de constater qu'hormis Bruce "Spank" Grannec (à gauche sur la photo), multiple champion du monde qui bénéficie de partenariats avec Coca et Auchan et délivre de nombreuses vidéos sur la toile, on est loin de pouvoir faire un parallèle avec les stars du ballon rond réelles.

Si l'on peut parler de plusieurs dizaines de milliers d'euros par an pour le parisien (son agent évoquait la somme de 75 000 euros en 2013) et donc de la possibilité d'en vivre, il n'en va pas de même pour tout le monde. Hors tournois, ce sont quelques centaines d'euros par mois pour de très bons joueurs comme Alexis Lefebvre, Abdourahim Danny ou Vincent Hoffman.

Bien loin des stars américaines et coréennes de StarCraft ou DotA. Mais qui sait, un jour, peut-être...