Avant de s'occuper de la célèbre franchise Battlefield, l'homme avait une certaine expérience dans le monde des FPS. Il a en effet participé à la cocréation de Halo chez Bungie, rien que ça ! Mais il semble que lui et Electronic Arts ne se soient récemment pas quittés dans les meilleurs termes...

Battlefield : quand le tir allié sort du cadre virtuel

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la franchise Battlefield n'est plus ce qu'elle était. Pendant longtemps une référence des FPS multijoueurs, elle se trouve en ce moment coincée dans une tornade. Il y a un mois, son influent directeur Marcus Lehto a secrètement décidé de quitter le champ de bataille. Le lendemain d'une confirmation publique, Electronic Arts annonçait le licenciement de 5% de ses effectifs. Dans le lot, le studio Ridgeline, derrière le développement d'un pan solo pour Battlefield fermait ses portes. De l'aveu de Laura Miele, présidente d'EA Technology, cette décision aurait en partie été motivée par le départ de Marcus Lehto.

Le principal concerné est depuis sorti de son silence consterné via son compte X (anciennement Twitter). « Je n'ai pas dit grand-chose ici depuis un moment. En même temps, je n'ai pas grand-chose de positif à dire sur EA, mon récent départ et pourquoi tellement de gens, y compris mon équipe, souffrent en raison des licenciements massifs au sein de l'industrie ».

Une franchise autrefois culte aujourd'hui orpheline ?

Outre la popularité en berne d'Electronic Arts depuis des années, celle de Battlefield est également en ce moment à son plus bas. Battelfield 2042 a été un échec cuisant à bien des égards. Les joueurs ont en tout cas reçu le titre avec froideur. Nouvelle direction maladroite, bugs en tous genres, absence de nouveau contenu, la liste est longue. Pourtant, Electronic Arts a voulu pousser le vice jusqu'au bout en créant un « univers » autour de ce jeu.

Malheureusement, les choses s'annoncent pour l'instant très mal pour Battlefield 7. Après le départ de Marcus Lehto, c'est le directeur créatif Craig Morrison qui a mis les voiles la semaine dernière. Si on oublie ces départs à répétition, la direction prise autour du prochain opus a de quoi inquiéter. On parle en effet d'un « écosystème connecté » (entendez par-là « jeu service potentiellement annuel » à la Call of Duty. Au moins peut-on retenir le retour aux serveurs à 64 joueurs et au traditionnel système de quatre classes... n'est-ce pas ?