Vous pouvez remettre votre sanglier au congélateur : initialement attendu pour le 25 novembre prochain, Astérix et Obélix Baffez les Tous décale légèrement sa sortie au 2 décembre de la même année, comme vient de l'annoncer l'éditeur Microids, dans la langue d'Uderzo, mais aussi de Jolitorax.

La Grande Traversée

Par miracle, le français parvient tout de même à rompre avec la tradition bien ancrée de ses dernières semaines : celle de systématiquement reporter une sortie à l'horizon 2022. Le beat'em all en 2D de Mr Nutz Studio pourra donc heureusement trôner sous le sapin aux côtés de la dernière bande-dessiné de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.

L'incident est donc évité de justesse, et pour cause : Microids entend bien faire d'Astérix et Obélix sa nouvelle poule aux œufs d'or. En plus de Baffez les Tous, l'éditeur annonçait il y a peu un renouvellement du contrat qui le lie aux Éditions Albert René, pour une durée de cinq ans. D'ici à 2026, Microids devrait donc publier trois nouvelles aventures vidéoludiques d'Astérix et Obélix, dont on ignore encore la forme.

En attendant de pouvoir découvrir la version définitive d'Astérix et Obélix Baffez les Tous, votre serviteur ne pourra s'empêcher de vous renvoyer vers notre première prise en main du jeu, réalisée aux côtés d'un certain... Julien Hubert :

Astérix et Obélix Baffez-les Tous ! profite d'une identité visuelle si proche de l'œuvre originale que le charme opère forcément : avec ses décors dessinés à la main et son action véritablement frénétique, ce beat'em all franco-français nous a laissé entrevoir une potentielle profondeur qui demandera évidemment à être vérifiée sur la durée, tout comme sa capacité à conserver intact l'intérêt manifesté après ces quatre premiers niveaux. Espérons que les quelques couacs sonores soient corrigés d'ici sa sortie, dans quel cas les amateurs de la bande-dessinée devraient y trouver leur compte.

Qu'on se le dise : Astérix et Obélix Baffez les Tous est désormais attendu pour le 2 décembre 2021 sur Mac, PC, PS4, Switch et Xbox One, par Bélénos.