Vous êtes très certainement nombreux à vous être essayé à Castlevania. Du rigide premier opus à Dracula's Curse, en passant par Super Castlevania IV, sans oublier Symphony of the Night (ainsi que les Metroidvania qui en découlent) et Lords of Shadow... chacun y trouvera son compte. Néanmoins, bien que l'on trouvera quasiment autant d'amateurs de Chi No Rondo que de fervent défenseurs de Symphony of the Night, rares sont les joueurs prêts à se ranger derrière Castlevania II. Cela vaut aussi pour Judgement, mais là... c'est une autre histoire. 

A l'instar de Zelda II, Castlevania II : Simon's Quest s'illustre comme le vilain petit canard de la saga. Suite anticonformiste s'il en est, ce second opus apportait avant l'heure divers éléments issus du RPG. En avance sur son temps, Dracula II : Noroi no Fūin, comme il se fait appeler au Japon, divise. Pourtant c'est à celui-ci et pas à un autre que David J. Peterson fait référence. 

David J. Peterson est un linguiste et il lui arrive de créer des langages. En témoigne son travail sur la célèbre série de HBO adaptée des romans de George R.R. Martin : Game of Thrones. Celui-ci a ainsi imaginé le dialecte propre aux Dothraki, mais aussi (et c'est celui-ci qui nous intéresse ici) le Valyrian

Peterson confie à Vulture que le mot utilisé pour "chaîne", en Valyrian, est "belmon". Une référence à la célèbre famille Belmont, chasseurs de vampire de génération en génération dans Castlevania. Plus qu'un simple clin d'oeil à ladite dynastie, le linguiste fait référence à Castlevania II. En effet, dans cet opus, le fouet de Simon peut pour la première fois être changé en chaîne, moyennant la récolte de 150 coeurs.

[Source : Vulture]


 

RETROUVEZ ICI TOUTES 
LES ANECDOTES JEU VIDÉO