"Une célébration de tout ce qui a été fait sur Transformers", voici comment Matt Tieger, producteur sur La Chute de Cybertron, envisage sa nouvelle création. Ainsi, les développeurs de chez High Moon Studios peuvent puiser allègrement dans les films, le dessin animé, le comic, la gamme de jouets et les précédents jeux vidéo Transformers bien sûr, au total un vivier énorme, pour donner leur vision propre du conflit robotique qui mènera Cybertron, la planète natale des Transformers, à sa perte...

Robots...

Voici l'idée qui voulait être véhiculée à travers cette présentation presse : ce nouveau titre Transformers est toujours un jeu d'action pur jus mais propose assez de variations (et de robots) pour ne pas infliger une aventure linéaire où le joueur est soumis sans cesse au même genre de situations. Ainsi, c'est par les talents des machines qui nous ont été présentées que nous avons pu en juger. Première d'entre elles, Cliftjumper, un robot de petit gabarit (à la Bumblebee) qui s'il ne brille pas par sa puissance de feu ou sa force physique, peut devenir invisible à loisir. Ainsi l'a-t-on vu jouer à cache-cache avec des Decepticons, dans une phase d'infiltration où les méchants cassaient sans vergogne des piliers derrière lesquels le robot furtif pouvait s'abriter, pour se faufiler dans leur dos et les achever. Cette approche du combat "en finesse", Cliftjumper la partage avec Jazz, un robot spécialisé dans le tir de précision, un sniper, qui comme son copain (et tous les robots d'ailleurs), peut tirer qu'il soit en mode bipède ou en véhicule. Plus impressionnant qu'un robot qui devient voiture, les Decepticons que l'on a pu voir s'assembler pour former un GIGA-Decepticon, un peu à la manière des Bioman, avec un robot pour faire un bras, l'autre pour faire une jambe, etc. Et si on pourra contrôler ce type de machine géante, on pourra aussi lui donner des ordres par le biais, d'un autre robot, comme c'est le cas du Transformer de tous les Transformers, Optimus Prime. Chef de guerre, le robot tricolore donnera ainsi des indications à ses coéquipiers, lui-même arrosant allègrement d'une pluie de feu, les carcasses métalliques belliqueuses. Contre la monnaie qui a cours dans le jeu, le leader Autobot pourra avoir accès à tout un arsenal d'armes.

... multi-fonctions !

Et elles ne seront pas de trop toutes ces armes contre des ennemis tels que Vortex, le Combaticon capable de se transformer en avion de chasse ou en hélicoptère de combat ! Mais la palme de la transformation revient sans aucun doute à Grimlock, capable de se battre à l'épée et doué au corps à corps dans sa phase humanoïde, mais surtout capable de se transformer en T-Rex cracheur de feu ! Le robot semblait déployer tant de puissance que quelques ralentissements se faisaient sentir, dans un jeu à la réalisation assez proche du dernier épisode en date et toujours assez spectaculaire dans sa mise en scène et sa représentation toute mécanique (mais relativement "étroite" malheureusement) de Cybertron. Déjà enthousiasmant par le casting de robots emblématiques qu'il semble proposer, Transformers : La Chute de Cybertron a de quoi définitivement rallier le fan, avec un mode multi qui permet de créer son propre Transformer de toutes pièces. Quatre classes sont ainsi toujours disponibles (voitures, camions, jets, tanks), selon que vous voulez jouer le medic, le bourrin, le sniper...

Techniquement dans la droite lignée des deux épisodes précédents, Transformers : La Chute de Cybertron semble donner encore plus de raisons de s'impatienter aux fans, avec un Dinobot ou le géant Decepticon Brutus comme persos jouables. Créer son propre robot pour le multi est aussi un sérieux argument de séduction pour un titre qui proposera de l'action à foison, mais vraisemblablement avec assez de variations pour que l'aventure ne sombre pas dans la routine. Quant à savoir si Transformers : La Chute de Cybertron a les arguments pour convaincre d'autres joueurs que la base de fans, on en jugera une fois la version jouable en mains, pour un titre attendu cet automne sur Xbox 360 et PS3.