Après avoir été le clou du spectacle du Summer Game Fest 2025, Resident Evil 9 Requiem est revenu faire peur durant l’Opening Night Live de la Gamescom 2025, avec en prime une démo jouable pour les participants au salon de Cologne. Dans les coulisses, à huis clos, nous avons pu l’essayer en avance, et voici nos impressions sur l’aperçu de ce nouvel arc dans la légendaire saga horrifique de Capcom.
Avant de plonger dans l’horreur qu’entend véhiculer Resident Evil 9 Requiem, il convient de poser un peu le contexte. Nous avons pu jouer à la démo spécialement pensée pour la Gamescom 2025, mais livrés à nous-même dans une pièce, sur une version tournant sur PS5 Pro. Il s’agissait en réalité de la même séquence que nous avions seulement aperçu à l’occasion du Summer Game Fest 2025, mais avec cette fois la manette en main, pour forcément mieux s’immerger dans la peur. Nous allons donc dans le cadre de cette preview nous concentrer sur les sensations que l’expérience nous a procuré aux commandes de Grace Ashcroft.
Dans les sombres coulisses de Resident Evil 9 Requiem
Nous avons ainsi retrouvé la pauvre jeune femme, agente du FBI, sur une table d’opération la tête en bas, alors que son sang est peu à peu drainé tout en lui descendant au cerveau. Elle ne manque toutefois pas de ressources et finit par se libérer de cette macabre posture, par l’entremise d’une cinématique. C’est lorsqu’elle se relève que l’on prend enfin son contrôle, totalement désarmé et vulnérable. Comme indiqué dans notre précédent aperçu de Resident Evil 9 Requiem, il sera possible via les options du jeu de passer d’une caméra à la 1ère personne, rappelant forcément Resident Evil 7 et Village, à une perspective à la 3ème personne, en référence à Resident Evil 4 ou les Remakes des deuxième et troisième opus, à volonté. Nous avons commencé par la vue à la 3ème personne, pour ensuite la refaire avec l’autre perspective. Dans les deux cas, pas de panique (enfin si…), l’aventure ne va clairement pas manquer de vous immerger dans l’horreur, chaque vue à sa manière.
Grâce à cette version PS5 Pro de la démo, qui plus est sur un bel écran 4K dans une pièce pas trop éclairée, on a en tout cas encore pu constater à quel point le RE Engine de Capcom fait des merveilles. Malgré un cadre forcément sombre, le jeu est extrêmement beau, avec des visages diablement bien modélisés, de même qu’un superbe travail sur les textures et l’éclairage pour véhiculer l’atmosphère pesante de cette prison aux fenêtres hermétiquement fermées et barrées. On fait donc nos premiers pas avec la caméra placée derrière l’épaule droite de Grace ou par le prisme de ses propres yeux, et on explore à tâtons les lieux. Au départ, on peut déambuler relativement librement sans danger, même si le sound design va de temps à autre nous mettre un petit coup de pression pour faire en sorte qu’on ne se sente jamais totalement en sécurité.

En progressant dans un couloir seulement éclairé d’une lumière rouge des plus oppressantes, on tombe sur une porte demandant une clé spécifique, puis une boîte à fusibles où il en manque un. Pas de doute possible, Resident Evil 9 Requiem porte bien son nom et nous demandera avec un inventaire limité de gérer diverses situations et énigmes pour progresser dans l’aventure. En trouvant un briquet, nous pouvons par exemple retourner dans la première pièce où commence la démo, pour explorer un autre couloir entièrement plongé dans le noir. C’est alors que la fameuse créature gigantesque prenant l’apparence d’une guenaude s’éveille.

Un jeu du chat et de la souris qui met clairement la pression
Prise de panique, Grace va alors essayer de fuir le monstre en courant. En faisant cette démo de Resident Evil 9 Requiem, on a dans cette séquence remarqué un agréable souci du détail. En vue à la première personne, l’expérience est forcément très immersive et oppressante, car on ne peut pas voir la créature dans notre dos, et on n’ose pas se retourner de peur qu’elle nous rattrape et nous éviscère. En vue à la troisième personne, Capcom a ajouté une pression supplémentaire avec des animations exclusives à cette perspective, comme le fait que Grace trébuche et s'effondre au sol dans la panique. Dans une vue comme dans l’autre, on trouvera donc une forme différente de frisson horrifique dans de tels passages marquants.
Le supplice de cette démo de Resident Evil 9 Requiem ne s’arrête cependant pas là. En se réfugiant dans la pièce au bout du couloir, seulement éclairé par notre briquet, il nous faut trouver un tournevis afin d’ouvrir une boîte dans laquelle se situe le fusible manquant pour nous échapper de cet enfer. Pour l’obtenir, il nous faut déplacer un chariot afin de monter dessus. Là encore, Capcom joue avec nos nerfs, tant en vue à la première qu’à la troisième personne. Sur le chariot se trouvent divers objets, qui vont tomber alors qu’on essaie de le déplacer vers notre objectif. En toile de fond, le monstre rôde, représenté via une ombre projetée dans la pièce où l’on s’est caché, ainsi que par le bruit de chaînes raclant le sol. À force de faire du bruit, celle-ci va finir par investir notre refuge. Dès lors, un ersatz de jeu du chat et de la souris mortel à la Alien Isolation se lance, alors que la créature parvient à renifler notre présence lorsqu’on est proche d’elle, et à entendre nos bruits de pas. Nul autre choix donc que de rester accroupi, bouger le plus lentement possible, et éventuellement lancer une bouteille ramassée plus tôt pour détourner son attention.
Après avoir récupéré le fameux tournevis, il faut encore passer derrière la créature qui garde le couloir menant à la pièce où se trouve le fusible. Là encore, une bonne cachette et une bouteille lancée nous permettront d’en réchapper. Mais Capcom avait encore gardé une petite frayeur avant la libération : en allant chercher le fusible, un éclair éclate avec un coup de tonnerre soudain, éteignant la lampe qui illuminait le lieu. Pris par l’ambiance oppressante de cette séquence, j’ai légitimement sursauté face à ce jumpscare sadiquement, mais très savamment, placé. Le maudit fusible en main, Grace a enfin pu quitter cet endroit de malheur, non sans une dernière course-poursuite avec la créature. La séquence de gameplay se terminait ainsi sur une cinématique où, malheureusement pour la jeune femme, elle se fait rattraper par le monstre, avec un destin que nous ne pourrons découvrir qu’à la sortie du jeu.

On attend Resident Evil 9 Requiem… avec une impatience décuplée et à fleur de peau !
Avec la prise en main de cette séquence courte mais intense de Resident Evil 9 Requiem, on a maintenant envie que d’une chose : y retourner, voir ce qui est arrivé à Grace et quelles diableries terrifiantes Capcom nous réserve. D’autant que ce nouvel opus va nous ramener là où tout a commencé, dans la légendaire ville de Raccoon City. Une forme de boucle bouclée pour l’une des licences les plus marquantes et influentes du genre survival horror, qu’on a absolument hâte d’explorer. Vivement le 27 février 2026, il nous tarde vraiment de reprendre une claque horrifique et visuelle comme celle que nous a asséné cette preview manette en main !





