Depuis l'excellent Planet Coaster disponible depuis quelques années maintenant il est vrai que les amateurs de parcs d'attractions n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent pour créer le parc de leurs rêves. C'est pour cette raison surement que Bandai Namco a voulu s'associer avec les développeurs de Tropico 6, Limbic Entertainment pour proposer Park Beyond qui s'annonce être un peu l'inverse de Planet Coaster, à savoir la priorité au fun et un peu moins à la construction. Mais jusqu'à quel point ? C'est ce que nous allons tenter de déceler ensemble après quelques heures de jeu.

Le fun avant tout pour Park Beyond

Si Planet Coaster était formidable il avait pour défaut d'être finalement assez peu abordable pour le tout venant. En effet il avait pour fâcheuse habitude d'être extrêmement complexe à mettre en route avec des systèmes de constructions qui avaient de quoi rendre nerveux le néophyte dans le domaine de la gestion. Pour Park Beyond c'est un peu l'inverse puisque Limbic a pensé à proposer un tutorial géant qui vous permet d'appréhender les nombreuses options de gameplay qu'offre le jeu.  Premier point, nous ne faisons pas face à une simulation stricto sensu ayant pout objectif de vous présenter une vision réaliste d'un parc d'attractions.

Sans rentrer totalement dans la science-fiction ou la folie pure, il est vrai que Park Beyond propose de multiples extravagances qui viennent mettre un taquet derrière la nuque à la gravité terrestre. L'approche se veut moins sérieuse que son concurrent principal. Déjà au delà de l'habituelle sécurité du parc, les attractions possèdent toutes une jauge d'émerveillement qu'il convient de faire monter le plus haut possible pour plaire aux visiteurs. Ici il suffit de donner un coup de souris pour étirer des rails, modifier en hauteur ou en courbe pour donner vie à vos visions les plus folles de l'amusement. Globalement le titre est beaucoup plus permissif qu'un Planet Coaster et rappel la grande époque du RollerCoaster des années 90.

Un jeu de gestion pour tout le monde

Le jeu vous propose en fait plusieurs choses : des manèges qui sont préconstruits et dans lesquels il est possible d'y faire quelques réglages à la main ou alors la création d'un roller coaster de zéro. C'est évidemment cette deuxième option qui est à privilégier une fois que l'on commence un peu à comprendre le gameplay, d'où la présence d'une grande campagne narrative faisant office de tutorial géant. L'objectif étant de toute façon d'amasser le plus d'argent possible pour continuer à faire évoluer votre parc. Chaque manège et même activité du parc cible l'un des trois types de visiteur : Familles, adultes et adolescents et il faut jongler avec cette donnée pour plaire le public visé. Pour la partie construction et de ce qu'il est possible de voir dans notre démo, c'est un sans faute.

C'est amusant et on se prend au jeu de voir nos visiteurs crier dans nos montagnes russes et revenir le sourire sur le visage. Ce qui est peu moins complet par contre, c'est la partie gestion pure puisqu'au delà des embauches des employés, du bien-être des visiteurs ou la gestion des toilettes et de la nourriture il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Limbic Entertainment a fait le choix de proposer de la macro-gestion et non de la micro-gestion. Si l'objectif est une nouvelle fois de rendre le genre accessible, les vétérans dans le domaine regretteront sans doute de ne pas pouvoir régler un peu les jauges du parc ou d'avoir plus de propositions pour la customisation des environnements comme le propose un certain Planet Zoo. Qui ce de coté est assez irréprochable. Ne serait qu'avoir un large choix de couleurs pour les attractions auraient pu avoir un bel impact sur le joueur.

ON L'ATTEND... AVEC ATTENTION

Park Beyond lors de sa démo fut une bonne expérience. On a pu admirer à quel point les développeurs ont voulu se casser la tête pour rendre le genre du RollerCoaster accessible au plus grand nombre. Et dans les faits c'est une belle réussite. Reste à voir maintenant si le jeu aura aussi ce qu'il faut pour charmer le vétéran, qui est sans doute un peu plus difficile à convaincre que le néophyte.