Difficile de ne pas voir en ce DiRT Showdown, le digne successeur de Destruction Derby, le jeu de destruction caisses, sorti... en 1995 sur la première PlayStation, et développé par les anglais de Reflections (à l'époque chez feu Psygnosis). Nous sommes en effet ici dans la même veine, à savoir des "courses" qui privilégient avant tout les cascades, les carambolages et autres destructions.

Détruire, c'est ma vraie nature

La version Preview que nous avons eue entre les mains était loin d'être complète, mais permettait néanmoins de se faire une première idée précise du type de jeu auquel on aura affaire lors de sa sortie, programmée pour le mois prochain. Si nous n'avions accès qu'au Showdown Tour, une série d'épreuves toutes plus dingues les unes que les autres, des modes de jeu supplémentaires seront également de la partie. On aura ainsi droit aux modes "Legend", "Champion", "All Star" et enfin "Pro". On démarre avec un solde de 5000 dollars, qu'il faudra utiliser à bon escient pour acheter un nouveau look à votre bolide ou bien carrément une nouvelle voiture surboostée et d'autres améliorations. Sur la première épreuve de type Destruction Derby, deux jauges importantes à surveiller du coin de l'oeil : celle de vore "santé" (ou plutôt de celle de votre voiture), et celle de votre Boost. Ce dernier se régénère au fil de la course de trois tours, de sorte que vous en aurez toujours en rabe. Evidemment, plus votre classement est haut et plus vous amassez d'argent. Tout est fait pour que ce soit du grand spectacle. Ambiance survoltée, speaker déchaîné et qui aime vous titiller avec des vannes bien nazes mais qui font toujours rire dans ces circonstances bourrines, caisses qui se rentrent dedans à qui mieux mieux (la piste est "curieusement" très étroite), avec quelques tremplins pour corser le tout... Bref, du grand spectacle de Foire du Trône, à l'américaine.

Le roi de l'arène (huhu)

Une autre épreuve consiste carrément à envoyer valdinguer vos adversaires en leur fonçant littéralement dessus, et les amener à la destruction totale. Ce mode "Rampage" qui se déroule en Arène sur une plate-forme vous file des points selon le type de manoeuvre effectuée sur l'adversaire et selon ce que vous aurez réussi à détruire. De côté, de pleine face, de dessus (!), et carrément 1000 points cash lorsque vous parvenez à éjecter une voiture par dessus bord. Le mode "Knock Out" quant à lui vous demande d'être le dernier à rester en vie au bout de trois minutes. Bref, vous l'avez vu, il y a de quoi faire du côté des modes "cascades"... Mais ce n'est pas tout, bien entendu.

Gymkhana, te revoilà

Eh oui, le mode Gymkhana n'a pas disparu de la série DiRT. Et, c'est un scoop (ou pas), j'ai toujours du mal. Car oui le mode "8 Ball" notamment vous donne la possibilité de réaliser toute une série de figures sur un parcours... en forme de 8, face à un sérieux concurrent. Ce tête-à-tête n'est pas trop compliqué mais j'avoue que je m'embrouille facilement avec ce genre d'épreuve, je ne sais pas pourquoi. Je devrais peut-être essayer dans la vraie vie...

Bref, tout ça pour dire que la série DiRT prend un sacré virage avec cet épisode. Il semble même être carrément une sorte de spin-off des versions rallyes originales auxquelles nous étions jusque-là habituées. Certes, les courses classiques sont toujours présentes, mais on y voit désormais tout un tas d'épreuves qui n'ont plus rien à voir avec l'ADN de la saga, mais plutôt avec du show à l'américaine. Le pire c'est qu'on se prête volontiers au jeu, et l'on se prend même à invectiver ses adversaires lorsque ces derniers vous font de belles crasses. DiRT Showdown s'annonce comme un sacré défouloir, d'ailleurs très bien réalisé, et avec lequel on pourra même envoyer ses propres prouesses en vidéo sur YouTube.