Arrêtons-nous d'ailleurs sur cet assassinat illustrant la jaquette, dans la plus pure tradition d'AC. Que voyons nous ? Un assassin qui s'apprête à éclater un des chefs rouges. Pour plus de clarté mettons tout de suite en place le code couleur : les Anglais portaient des uniformes rouges, les insurgés américains, du bleu... (du moins quand ils en avaient et quand ils étaient en bon état). Notre héros roule donc pour les Américains (ouf). Il prend surtout part à la bataille, non en étant dans la meute derrière les tranchées, mais en s'occupant directement du général... et en faisant mes petites recherches historiques, nombre de batailles ont justement été gagnées grâce à la mort du général adverse.

La mort d'un Général

Le moral des troupes jouant beaucoup à l'époque, dans des batailles en face à face, parfois à égalité de forces, si le leader tombe, le troupeau devient apeuré... c'est, par exemple, exactement ce qu'il s'est passé à Saratoga, où les fusillers de Daniel Morgan ont pour la première fois adopté les méthodes de combat des indiens. Cachés dans les arbres, à tirer sur les rouges comme des lapins (trop facile à voir de loin, le lapin rouge, quand même...). Si un gradé est en joue, on tire, ce qui était totalement à l'encontre des "bonnes manières" de faire la guerre entre gentlemen à l'époque. Des méthodes qu'on qualifie aujourd'hui de guérilla, pour la première fois mises en pratique dans un conflit d'envergure. C'était ça, Saratoga...

Une première guerre moderne, promesse de nouveaux gameplay ? En tous cas, on peut raisonnablement s'attendre à quelques missions du genre : s'infiltrer dans le camp adverse pour éliminer le chef. Et au passage... depuis Saratoga, le Temple qu'on recherche est à 150 km à vol d'aigle (voir le dossier et les coordonnées GPS données dans le DLC "A la recherche de De Vinci").