Cédé l'année dernière à Disney en même temps que Lucasfilm, depuis quelques jours, LucasArts n'est plus. Mais peu importe. Oui, peu importe car au-delà du fait que l'entreprise californienne n'avait plus grand chose à voir avec le fringuant studio des primes années, LucasArts est immortel.
Les bureaux ont été vidés, les portes fermées, mais les souvenirs d'heures de jeu passées sur des titres plus drôles, originaux et marquants les uns que les autres, restent vivaces dans le cœur de nombreux joueurs. Des joueurs qui s'ils y ont joué à ces titres au moment de leur sortie, comme certains zouzous de chez Gameblog qui m'ont gentiment livré leurs jeux LucasArts préférés pour ce dossier, sont un peu anciens et devaient être aussi un peu bourgeois pour avoir aisément accès à la micro informatique personnelle... (je vous embrasse les gars).
Ainsi, dans un devoir de mémoire mais aussi de démocratisation vidéoludique (et paf !), Gameblog revient sur cinq jeux LucasArts pour lesquels vous auriez grand tort de passer à côté, parce qu'ils sont chouettes, parce que l'on peut y rejouer assez aisément (ou presque) et parce qu'ils ne constituent qu'un point départ vers la ribambelle d'autres titres LucasArts (Loom, Sam & Max, Grim Fandango, etc.) qui pourraient eux aussi figurer dans cette quinte royale sans problème.
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Maniac Mansion : Day of the Tentacle
Que peuvent bien avoir en commun un Tentacule Pourpre mégalo, George Washington et un hamster dans un micro-ondes ? C'est simple, ils sont tous réunis dans la maison de barges de Maniac Mansion : Day of the Tentacle ! Sorti en 1993 sur PC et Mac, ce titre fait suite au premier jeu d'aventures, premier point'n click dirait-on plutôt aujourd'hui, sorti par LucasArts qui s'appelait alors encore Lucasfilm Games, Maniac Mansion (1987).
Chapeauté par Dave Grossman et Tim Schafer, et avec Gary Winnick et Ron Gilbert pour filer un coup de main dans l'écriture et les dialogues, Day of the Tentacle propose, excusez du peu, un doublage par des comédiens dans sa version originale sur CD (le jeu était aussi vendu sur plusieurs disquettes mais sans doublage du coup) et demeure à ce jour avec son humour et son visuel s'inspirant du travail de Chuck Jones (le père de la plupart des Looney Tunes) l'un des titres les plus barrés et les plus rigolos toutes générations de jeux vidéo confondues.