Conan, un barbare de Cimmérie, cherche à se venger du tyran qui a tué son père il y a bien longtemps. Il ne retrouve sa trace que bien des années plus tard, alors que le malfaisant est sur le point de faire revivre un Dieu Ancien. Ne lui manque qu’une offrande à effectuer pour faire revenir la Divinité : le sang pur d’un descendant des anciens Rois. Il trouve la perle rare en la personne d’une jeune prêtresse, mais le cimmérien mais la main dessus avant lui. Poursuites, combats et monstres des abysses parsèmeront le récit jusqu’à son épique conclusion (ou pas).

Le cimmérien et son pote libèrent un camp d'esclaves dans la joie et la bonne humeur

Ouh là la la la laaaa… Mais que dire sur un tel film ? Ou devrai-je dire téléfilm car on est clairement plus proche d’une production télévisuelle que cinématographique. De belle facture certes mais tout de même. Montage à la serpe, Fond verts bas de gamme à foison (quoique visuellement assez travaillé), récit à la fois simple et compliqué comme seul peuvent y parvenir les bonnes séries B… Soyons honnête ce ‘nouveau’ Conan (qui a tout de même déjà une décennie au compteur !!) se laisse regarder telle une petite production passable du dimanche matin sous la couette. J'y retrouve un peu la même sensation que quand gamin je matais admiratif les aventures d’Hercule avec Kevin Sorbo. C’est un peu kitch, souvent Too Much, parfois mal joué, parfois sans le sou mais le tout est fait avec une certaine forme de sincérité et de plaisir partagé.

Les 5 premières minutes du film qui dévoilent le contexte. Ainsi que la naissance du héros, assez brutale. Elle vaut le coup d'oeil...

Le casting révèle son lot de surprises inattendues car en dehors du bovin Jason Momoa on y trouve également Rose McGowan, Ron Perlman ou le français Saïd Taghmaoui (comment s’est-il retrouvé là-dedans ?). Le niveau d’acting est très correct pour une production du genre avec un Stephen Lang qui cabotine tout juste ce qu’il faut dans la peau du Grand Vilain Pas Beau et un Jason Momoa glabre tout en subtilité et jeu de regard touchant... Non je plaisante, c’est un véritable veau mais disons qu’on va tolérer le degré de compétence au vu du personnage qu’il interprète.

Le grand méchant accompagné de sa fille, toute aussi méchante

Mais c’est bien Rachel Nichols qu’il m’as fait le plus plaisir de retrouver dans ce métrage, celle qui fut mon crush de l’époque d’Alias…bon elle joue la potiche en toge classique des récits du genre mais sa beauté excuse tout. Par contre la manière dont le film se débarrasse d’elle en fin d’aventure est une véritable goujaterie. Conan la dépose au pied de la ville, il lui dit assez froidement « Moi Devoir Partir », elle lui répond toute innocente « Je sais », et il s’en va sur son cheval sans un regard en arrière. La classe.

Voilà ce qu'on appelle une belle scène d'adieu! On est barbare où on ne l'est pas! (oui c'est du screener mais pour montrer ce que je veux montrer c'est entièrement suffisant)

Je pense avoir déjà dit tout ce que j’avais à dire sur ce film qui ne restera clairement pas dans la grande histoire du cinéma. Les scènes d’actions sont correctes. Le récit quoiqu’un peu précipité tient la route malgré quelques écarts. C’est parfois très beauf et aussi subtil qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Voilà. Une série B de moyenne facture. Ni plus ni moins. Next.

Vous connaissez celle du Barbare et de la prétresse? Oui bah voilà c'est exactement çà...

L'avis d'Amidon, le chat de la maison:

Rendez-vous Mercredi prochain 18H pour une nouvelle chronique.