Attendu comme le Messie par mon cerveau de joueur avide de défis, c’est avec un immense plaisir que je me suis lancé il y a quelques jours dans cette aventure cérébrale aux graphismes aussi enchanteurs que tortueux.

Il faut bien dire que le genre n’est pas très répandu sur consoles de salon ou tout du moins dans ma logithèque… À part les Professeur Layton sur DS, le genre puzzle game n’est pas un genre auquel je me suis souvent adonné. C’était sans compter sur ce cher Jonathan Blow qui nous avait émerveillé avec Braid et qui revient en force avec The Witness. Depuis les lointains et premiers trailers, j’attends ce jeu avec une fébrilité et une impatience grandissantes… Très souvent à l’affût de la moindre information quant à une date de sortie ferme et définitive. Mais les reports et l’absence d’info sur ce jeu pendant des mois m’avaient presque convaincu d’un abandon de développement pur et simple…

Puis la date de sortie fut confirmée et ce fut avec joie et encore plus d’impatience que j’attendais le jour J. Puis le prix fut également confirmé, à savoir 36 euros… Et là le doute commença à poindre doucement le bout de son nez… Putain 36 boules pour un jeu demat’, merde ça fait chier et ça fait cher… Après quelques jours d’hésitation je me rendis chez mon revendeur, me pris une carte de 50 euros pour renflouer mon compte PSN et dépensai ladite somme afin de pouvoir enfin m’essayer à ce jeu que j’attendais depuis si longtemps… Quant on voit que certains sont prêts à dépenser 50 euros pour un Season Pass en carton pourquoi pas 36 euros pour un jeu hors norme, challengeant, dépaysant, unique et pour ne rien gâcher, absolument sublime… Complétement amoureux du rendu graphique, je n’en attends plus que fébrilement le prochain OVNI qu’est Firewatch. Ah si on pouvait avoir plus de jeux beaux à tomber comme ces deux là…

 

J’avoue ne pas avoir joué pour l’instant plus de deux heures à The Witness. Donc pas question ici de faire un test, mais plus de donner mes premières impressions et faire une déclaration d’amour vidéoludique à ce putain de jeu… J’ai déjà convaincu plusieurs de mes amis de tenter le challenge et de craquer les yeux fermés pour ce must have absolu… Le pari est gagné puisque tous ont répondu présents et ne regrettent en rien leur achat.

Se balader dans ces paysages chatoyants, colorés et d’une beauté rare vaut le coup… Résoudre des énigmes et puzzles s’ajoute au plaisir de l’exploration. Je n’ai bien évidemment résolu que peu de puzzles et sûrement les plus simples puisque je n’en suis qu’au début mais je n’ai qu’une envie c’est d’y retourner et de me creuser les méninges. C’est entre frustration et haute estime de soi que l’on enchaine les grilles en oscillant entre des moments de rage en se disant « mais putain je suis trop con c’est sûrement super simple » et entre le très prétentieux « putain mais je suis trop puissant »…

Une jubilation intellectuelle simple et tellement grisante qu’elle agit telle une drogue… Addiction, immersion et jubilation mêlées de frustration sont autant de sentiments qui s’expriment et ressortent de ce jeu fabuleux… Trop tôt pour dire s’il sera mon GOTY 2016 mais je peux d’ores et déjà affirmer que l’expérience proposée unique et jouissive restera gravée en moi pour très longtemps…

Vous l’aurez compris, le nouveau bijou de Jonathan Blow m’a conquis… L’essayer c’est l’adopter…

The Witness je t’aime!!!!